Réfutation des prétendues " contradictions " et " erreurs scientifiques " relayées par Majid Oukacha concernant le Coran :

Dans cette série, nous prendrons le temps de citer Majid Oukacha avant de le réfuter, si Allah, Le Sublime, le Permet. Vous pourrez ainsi observer les ambiguïtés qu’il répand et découvrir nos précisions qui, avec la Permission d'Allah Ta3ala Le Sublime, exposeront l’ignorance profonde dans laquelle il est plongé, et tous ceux qui le suivent aveuglément avec lui. Vous réaliserez alors qu’il n’a jamais véritablement compris le Coran.

Nous allons donc revenir sur 100 de ses divagations présentes dans son livre (100 contradictions et erreurs scientifiques dans le Coran), petit à petit... Et donc voici notre première réfutation, notre premier (#1) article. Qu'Allah Ta3ala nous Permette de réaliser ce projet jusqu'à son terme : amîne.

  • Je vais donc le citer et apporter les réponses qui conviennent :

Majid Oukacha :

" Page 21

I. QUAND ALLAH VEUT UNE CHOSE ET SON CONTRAIRE

I.A. Quand Allah S’oppose à Ses propres décisions

1. Allah veut-Il obliger les humains à croire en l’islam ?

Selon le Coran, sourate 10 verset 99, Allah a dit : " Si ton Seigneur l’avait voulu, tous ceux qui sont sur la terre auraient cru. Est-ce à toi de contraindre les gens à devenir croyants ? ". Et sourate 2 verset 256, Allah a aussi dit une expression que les adeptes de l’islam les plus pacifistes aiment souvent citer : " Nulle contrainte en religion ! " 1.

À première vue, il apparaît dans ces propos qu’Allah ne voudrait pas que les gens soient contraints par Mohammed à devenir des croyants, ni même qu’il y ait la moindre contrainte avec la religion islamique. 2

À la seule lecture de ces deux récits, Allah semblerait donc être le genre de divinité qui ne souhaite pas obliger les gens à croire ou à pratiquer Sa religion. 3

Toutefois, dans de nombreux autres versets du Coran, Allah exerce un chantage 4 envers les incroyants afin que ceux-ci deviennent musulmans.

Quand Il dit dans le Coran, sourate 5 verset 72 : " Quiconque associe à Allah d’autres divinités, Allah lui interdit le Paradis et son refuge sera le Feu ! ", Allah promet les flammes de l’Enfer à tout être humain qui croirait en un autre Dieu que Lui. Ce châtiment, qui s’oppose à la liberté de conscience en criminalisant la différence religieuse, est une menace de violence physique à prendre au sérieux quand on sait quels tourments alimentent les écrits dans le Coran attendent les hôtes de l’Enfer. 5

Ainsi, dans plusieurs Versets coraniques, Allah ne condamne pas un comportement violent des non-musulmans mais seulement leur absence de croyance en Allah et Son prophète Mohammed. 6 "

Fin de citation.

-

Le texte de Majid Oukacha (lui qui dit "quand Allah veut une chose et son contraire" à la P21) révèle une incompréhension dans l'interprétation de certains Versets Coraniques relatifs à la "contrainte religieuse", à la "guerre" et au "châtiment des non-croyants".

Cet article vise de facto à examiner ces points en détail, en s'appuyant sur l'ensemble des Sources Musulmanes pour offrir une réfutation, une explication qui permettra de mettre en avant la vérité sur l'Islam, ici, ce que ne fait pas Majid Oukacha qui ne maîtrise clairement pas le sujet.

Premièrement : Réfutation de l'accusation de "chantage" d'Allah envers les non-croyants

L'affirmation selon laquelle Allah Le Très Haut exercerait un chantage sur les non-croyants pour les forcer à devenir musulmans, notamment à travers la menace du châtiment éternel en Enfer, est une critique souvent formulée par des athées. Elle se base sur une lecture sélective de certains Versets Coraniques, comme celui de la Sourate 5 verset 72 : " Quiconque associe à Allah d’autres divinités, Allah lui interdit le Paradis et son refuge sera le Feu ! " . Cette approche purement athée ignore plusieurs aspects fondamentaux de l'Islam et des enseignements coraniques dans leur globalité.

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La liberté de conscience en Islam est un principe fondamental. Le Coran lui-même établit clairement dans la Sourate 2 Verset 256 : " Nulle contrainte en religion ! " [...]. Ce Verset est considéré comme un pilier dans la compréhension de la relation entre la Foi et la liberté individuelle. De même, la sourate 10 verset 99 souligne : " Si ton Seigneur l’avait voulu, tous ceux qui sont sur la terre auraient cru. Est-ce à toi de contraindre les gens à devenir croyants ? " [...].  Ces passages indiquent que la Foi est une affaire de conviction intérieure et non de coercition externe.

Cependant, il est vrai que le Coran contient des avertissements concernant les conséquences du rejet de la Foi, y compris la mention du Feu éternel pour ceux qui associent d'autres divinités à Allah Le Sublime, qui ne croient pas ou suivent une autre religion que l'Islam. Pour comprendre cela, il est crucial de considérer le contexte de la création et le rôle de l'être humain dans la perspective Islamique.

L'être humain est créé avec un libre arbitre et une responsabilité. Allah Le Très Haut a créé l'humanité avec la capacité de raisonner et de choisir entre le bien et le mal, la Foi et l'incroyance. Les prophètes ont été envoyés et les Écritures révélées pour guider l'humanité vers la vérité et leur montrer les conséquences de leurs choix .

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Le fait qu'Allah informe des conséquences de l'incroyance n'est pas un chantage, mais plutôt une claire indication des résultats des choix effectués librement. Le but de la vie, selon l'Islam, est l'adoration d'Allah. Cette adoration n'est pas une nécessité pour Allah, qui est auto-suffisant et n'a besoin de rien. L'adoration est plutôt pour le bénéfice de l'être humain lui-même, lui permettant d'atteindre la paix intérieure, de donner un sens à sa vie et de se connecter avec son Créateur. Les commandements et les interdictions divines visent à établir la justice (Adl) et le bien-être dans la société.

La menace du châtiment en Enfer est une manifestation de la justice divine. Tout comme les sociétés humaines établissent des lois et des sanctions pour les infractions, l'Islam prévoit des conséquences pour le rejet de la vérité après qu'elle ait été clairement présentée. Cela ne contredit pas la liberté de conscience, car chacun est libre de croire ou de ne pas croire. Cependant, chaque choix entraîne des responsabilités et des conséquences, dans cette vie et dans l'au-delà. La justice d'Allah est parfaite et ne lèse personne.

Même les non-croyants reconnaîtront la justesse de Son jugement au Jour de la Résurrection.