Concernant cette quatrième prétendue "erreur" dans le Coran, Majid Oukacha, dans son livre, commet une fois de plus la même faute d’analyse que précédemment. Il apparaît clairement qu’il n’a pas compris le Texte Coranique, et ses conclusions, bien éloignées des Sources Musulmanes, en sont la preuve flagrante.

Comme à mon habitude, je vais citer ses propos et y répondre point par point, avec l’Aide d’Allah Le Sublime. Nous mettrons en lumière les principales calomnies et ignorances propres au discours d’Oukacha, afin de rétablir la vérité.

Encore une fois, vous constaterez le niveau affligeant de ses "arguments", et comprendrez aisément pourquoi, depuis toutes ces années, il refuse systématiquement tout débat avec des Musulmans réellement compétents.


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Je Soutiens

Je le cite :

  1. Le châtiment de l’Enfer que subiront les mécréants est-il légitime et équitable ? Comme nous l’avons vu dans la première de mes démonstrations sur les contradictions coraniques, durant la Résurrection dans l’au-delà, après leur mort, les humains qui auront vécu sur terre sans avoir cru en l’islam seront éternellement torturés en Enfer par Allah. Sourate 4 verset 56 ► Certes, ceux qui ne croient pas à Nos Versets, Nous les brûlerons bientôt dans le Feu. Chaque fois que leurs peaux auront été consumées, Nous leur donnerons d’autres peaux en échange afin qu’ils goûtent au châtiment. Allah est certes Puissant et Sage ! ◄

Sourate 48 verset 13 ► Et quiconque ne croit pas en Allah et en Son messager, alors Nous avons préparé pour les mécréants une fournaise ardente. ◄ Sourate 3 verset 116 ► Quant à ceux qui ne croient pas, ni leurs biens, ni leurs enfants ne pourront jamais leur servir à quoi que ce soit contre Allah. Et ce sont les gens du Feu : ils y demeureront éternellement. ◄ Le Coran confirme aussi, en tant que prophétie finale et définitive, que le Paradis de l’au-delà est réservé aux croyants qui sont dans l’islam, et par conséquent interdit à ceux qui sont en dehors de l’islam. Sourate 41, du verset 30 au verset 33 ► Ceux qui disent : "Notre Seigneur est Allah", puis qui se tiennent dans le droit chemin, les Anges descendent sur eux . "N’ayez pas peur et ne soyez pas affligés mais ayez la bonne nouvelle du Paradis qui vous était promis. Nous sommes vos protecteurs dans la vie présente et dans l’au-delà, et vous y aurez ce que vos âmes désireront et ce que vous réclamerez, un lieu d’accueil de la part du Très Grand Pardonneur, du Très Miséricordieux." Et qui profère plus belles paroles que celui qui appelle à Allah, fait bonne œuvre et dit : "Je suis du nombre des Musulmans ?" ◄ Sourate 3 verset 85 ► Et quiconque désire une religion autre que l’islam ne sera pas accepté et il sera, dans

l’au-delà, parmi les perdants. ◄ Mais pourquoi les humains sont-ils jugés et sanctionnés dans l’au-delà en fonction de leurs croyances religieuses alors que leur capacité à croire en l’islam (qui autorise l’accès au Paradis) dépend d’Allah ? Le paradoxe de cette problématique peut être renforcé par l’analyse sous un autre angle de quelques versets que nous avons vus précédemment. Sourate 7 versets 178 et 179, par exemple, où Allah a dit ► Quiconque Allah guide, voilà le bien guidé. Et quiconque Il égare, voilà les perdants. Nous avons destiné beaucoup de djinns et d’humains pour l’Enfer. [...] ◄. Si Allah créé des humains pour les envoyer en Enfer, alors ces humains n’auront été de leur vivant que des automates téléguidés vers l’Enfer par Allah. Sourate 4 verset 88, Allah a aussi dit ► [...] Voulez-vous guider ceux qu’Allah égare ? Et quiconque Allah égare, tu ne lui trouveras jamais de chemin. ◄. Le procès du Jour du Jugement dernier ne peut donc pas être équitable pour tout individu prisonnier d’un égarement divin auquel il n’y aurait aucun moyen d’échapper. Et enfin, sourate 10 verset 100, Allah a dit ► Il n’appartient nullement à une âme de croire si ce n’est avec la permission d’Allah. Et Il voue à la souillure ceux qui ne raisonnent pas. ◄. Si pour chacun d’entre nous la croyance en l’islam ne peut exister sans la permission d’Allah, j’en déduis donc que c’est aussi Allah qui décide que les mécréants seront privés de foi en Lui durant la vie terrestre. Et cela quoi que ces humains incroyants veuillent ou fassent, puisque ces derniers ne croiront jamais aussi longtemps qu’Allah ne le leur permet pas. Une punition n’est légitime que si la personne punie est responsable de la faute qui lui est reprochée. Et cette punition n’est équitable que si la personne punie avait le choix de s’abstenir de commettre le crime qui lui est reproché. En partant de ces deux constats, la punition coranique de l’Enfer n’est manifestement ni légitime ni équitable. Comment Allah, qui destine à l’Enfer des humains qui ne pourraient croire en Lui sans Sa permission, peut-Il ensuite, au Jour du Jugement dernier, responsabiliser et punir du fait de leur incroyance contrainte ces mêmes humains ? - Oukacha, Majid. 100 contradictions et erreurs scientifiques dans le Coran -

Fin de citation.


La Réfutation qui convient :


La fausse injustice divine selon Majid Oukacha – Une réfutation essentielle

Dans son raisonnement, Majid Oukacha fait une erreur centrale, qui ruine l’ensemble de sa démonstration : il affirme qu’Allah Le Sublime « forcerait » les gens à croire ou à mécroire, puis les punirait injustement pour une orientation qu’ils n’auraient pas choisie. Cette lecture du Coran est non seulement erronée, mais aussi profondément ignorante des Fondements de la Foi Islamique.


1. Le libre arbitre en Islam est clair et fondamental

Le Coran affirme de manière explicite que l’être humain est doté de raison, de conscience et de liberté dans ses choix :

« Nous l’avons guidé dans le chemin, qu’il soit reconnaissant ou ingrat. »
(Sourate 76, Verset 3)
« Quiconque veut, qu’il croie, et quiconque veut, qu’il mécroie. »
(Sourate 18, Verset 29)

Les Versets qu’Oukacha cite à propos de la guidée et de l’égarement doivent être lus dans leur globalité coranique : Allah ne guide que ceux qui cherchent sincèrement la vérité, et égare ceux qui s’en détournent par arrogance, incroyance ou hypocrisie. Il ne s’agit donc jamais d’un caprice divin, mais d’une justice parfaite fondée sur les intentions et les actes.


2. Allah n’égare que ceux qui méritent l’égarement

Lorsqu’Allah dit : « Allah égare qui Il veut » (comme en 4:88), cela signifie : qu'Allah confirme dans leur égarement ceux qui le choisissent librement. Il ne s’agit pas d’une prédestination injuste, mais d’un scellement de cœurs déjà corrompus, comme l’illustre ce Verset :

« Nous ne faisons pas injustice aux gens, mais ce sont eux qui se font du tort à eux-mêmes. »
(Sourate 43, verset 76)

La permission d’Allah pour la Foi (Sourate 10:100) signifie que rien ne peut échapper à Sa volonté absolue, mais cela n’annule pas la responsabilité individuelle. C’est un équilibre entre Omnipotence Divine et liberté humaine : l’homme choisit, et Allah laisse faire – puis juge selon la justice.


3. La Foi n’est pas un accident, c’est une responsabilité

Oukacha omet volontairement que la Foi n’est jamais refusée à celui qui la cherche sincèrement. Le Coran s’adresse à l’intellect, appelle à réfléchir, et valorise ceux qui utilisent leur raison :

« Il y a certes dans cela des signes pour des gens qui réfléchissent. »
(Sourate 30, verset 24)

L’épreuve terrestre est justement cela : croire ou ne pas croire, en toute connaissance de cause, après l’exposition des signes, des preuves, des Prophètes, et de la Guidance. Celui qui refuse, en toute lucidité, porte la responsabilité de son refus.


4. La punition de l’Enfer est juste, méritée et jamais imposée arbitrairement

Allah Le Sage ne châtie jamais sans avertissement, sans preuve, sans miséricorde préalable. Il envoie des messagers, des rappels, des signes… et nulle âme ne sera punie sans avoir été avertie (Sourate 17:15). Voilà ce que Majid Oukacha ne semble pas méditer !

L’Enfer n’est le sort que de ceux qui rejettent volontairement, moquent, combattent la vérité avec arrogance. La justice divine est parfaite, et Oukacha ne comprend pas que ce que le Coran condamne, c’est le rejet lucide.


En résumé

Majid Oukacha :

  • ❌ Prend des Versets hors contexte ;
  • ❌ Ignore volontairement les fondements du libre arbitre en Islam ;
  • ❌ Fait passer une ignorance crasse pour une critique rationnelle ;
  • ❌ Dénonce une injustice qui n’existe que dans sa mauvaise compréhension du Coran.

🔎 Pour des réfutations détaillées, voir :

100 Divagations de Majid Oukacha concernant le Coran #3
On peut se tromper une fois, deux fois... mais divaguer cent fois pour une islamophobie rentable, c’est révéler une ignorance totale d’une valeur essentielle : la sincérité.
100 Divagations de Majid Oukacha concernant le Coran #3 : Un plus
Certains interprètent cette affirmation à tort comme une négation totale du libre arbitre humain, suggérant que l’individu n’est pas responsable de ses choix puisque tout est prédestiné par la Volonté d’Allah Le Très Haut. C’est une mauvaise compréhension…
100 Divagations de Majid Oukacha concernant le Coran #2
Al-Qurtubi (m. 1273) : Il précise que ce Verset s’adresse aux musulmans pour leur rappeler que la guidance est entre les mains de Dieu. Forcer quelqu’un à se convertir serait contraire à la volonté divine, car la Foi doit venir du cœur.
100 Divagations de Majid Oukacha concernant le Coran #1
Nous allons donc revenir sur 100 de ses divagations présentes dans son livre (100 contradictions et erreurs scientifiques dans le Coran), petit à petit... Et donc voici notre première réfutation, notre premier (#1) article.