Ali Blabla et la mouche qui tombe dans la boisson...
Au XXe siècle, des chercheurs ont découvert l’existence de bactériophages (du grec bacterio-phagein, « mangeurs de bactéries »), des virus naturels présents sur certaines mouches qui attaquent et détruisent des bactéries pathogènes. Alors ma ch'tiote mouche on dit plus rien ?

🦟 Quand une aile porte le mal, l’autre la guérison :
Réponse à ceux qui se moquent du Hadith Prophétique sur la mouche
Dans un Hadith authentique rapporté par l’imam al-Bukhârî, le Prophète Muhammad ﷺ a dit :
« Si une mouche tombe dans la boisson de l’un d’entre vous, qu’il la plonge, puis qu’il la retire, car l’un de ses deux ailes contient une maladie, et l’autre une guérison. »
Ce Hadith, pourtant clair et concis, fait l’objet d’attaques de la part de certains détracteurs de l’islam. Parmi eux, Ali Babal, qui tente de le ridiculiser en prétendant que "la guérison n’est pas sur une aile et la maladie sur l’autre, c’est absurde...."
Ce type d'objection, en plus de trahir une incompréhension du style arabe, révèle surtout une superficialité dans l’analyse du texte et une ignorance des faits scientifiques modernes. Voici donc une mise au point.
🔬 1. Un fait scientifique que personne ne pouvait deviner au VIIe siècle
Ce que le Hadith énonce en quelques mots simples — qu’il y a à la fois un mal et un remède dans la mouche — est un fait stupéfiant, confirmé bien plus tard par la microbiologie moderne.
Au XXe siècle, des chercheurs ont découvert l’existence de bactériophages (du grec bacterio-phagein, « mangeurs de bactéries »), des virus naturels présents sur certaines mouches qui attaquent et détruisent des bactéries pathogènes.
Autrement dit :
👉 La mouche peut porter un germe nuisible, mais elle peut aussi porter son antidote naturel.
Et cela, aucun être humain du VIIe siècle ne pouvait l’imaginer. À l’époque, la simple idée de microbes était inconnue.
🧠 2. Une lecture littérale déplacée du mot "aile"
Ali Babal prétend qu’il faut rejeter le Hadith car "le mal et le remède ne sont pas répartis sur les ailes..."
Mais cette lecture est trop rigide et surtout erronée. Le mot arabe « جناح » (janâḥ) — souvent traduit par « aile » — n’est pas ici un terme d’anatomie chirurgicale. Il fait partie du style arabe classique, qui emploie fréquemment des images poétiques ou symboliques.
Par exemple, le Coran dit :
« واخفض لهما جناح الذلّ من الرحمة »
« Abaisse pour eux l’aile de l’humilité par miséricorde. » (Sourate al-Isrâ’, 24)
Ici, "l’aile" ne désigne pas un organe mais une attitude, un côté, une disposition.
De même dans le Hadith :
👉 "L’un de ses deux ailes" signifie "une partie de la mouche porte le mal, une autre porte la guérison."
C’est un style pédagogique, pas un cours de microbiologie.
📚 3. Les savants n’ont jamais compris ce Hadith de manière rigide
Depuis plus de treize siècles, aucun savant musulman n’a compris ce Hadith comme une cartographie biologique de l’insecte.
Tous ont lu ce texte comme une indication pratique, fondée sur une sagesse divine :
✅ Si une mouche tombe dans un liquide, plonge-la rapidement pour permettre au remède de neutraliser le mal.
Et ensuite, retire-la.
C’est tout.
Il n’est pas demandé de découper ses ailes....
🧪 4. La science a fini par confirmer le fond du Hadith
Comme l’ont montré des médecins contemporains (Dr Amîn Ridâ, Dr Drel, etc.), la pratique du "plongement de la mouche" a une justification plausible :
✅ En la plongeant, les enzymes, les virus ou les agents bactériophages présents sur son corps sont libérés dans le liquide — ce qui peut neutraliser les germes nuisibles qu’elle a apportés.
Certaines expériences ont même montré une réduction de la charge bactérienne après cette immersion.
Alors, qu’est-ce qui est risible là-dedans ? Rien.
❌ 5. L’ignorance moqueuse d’Ali Babal
Ceux qui, comme Ali Babal, rient de ce Hadith sans comprendre le contexte, le style arabe, ni l'évolution des connaissances scientifiques, ne sont pas dans une démarche de recherche de vérité.
Ils sont dans l’arrogance facile et la haine assumée.
✒️ Conclusion :
Le Hadith du Prophète ﷺ sur la mouche, loin d’être absurde, est une preuve supplémentaire de la sagesse Prophétique inspirée. Il formule une vérité que personne ne pouvait deviner à l’époque, et que la science n’a commencé à explorer que récemment.
Rire de cela, c’est rire de ce que l’on ne comprend pas. Et cela n’a jamais été un signe d’intelligence.