Alibabal Démasqué (Ledit Cheikh Ali): Moquerie, Ignorance et Haine de l’Islam #1
Ne vous associez pas à ceux qui exploitent l’ignorance pour propager la haine.

Introduction : Dans ce premier article, je souhaite entamer une réfutation du livre intitulé Incroyable Islam, rédigé par un certain Ali Babal (cheikh Ali) — un pseudonyme moqueur à lui seul révélateur de son intention malveillante. Ce livre n’a d’“incroyable” que la manière grossière dont il cherche à diaboliser l’islam à travers des mensonges, des amalgames et des caricatures dignes des discours les plus islamophobes.
Dès le titre et l'identité qu’il se donne, tout est tromperie. Le but est clair : appâter les lecteurs peu informés, notamment musulmans, pour mieux les détourner de leur Foi par le biais d’un humour cynique, de sous-entendus méprisants et de falsifications assumées. Il s’inscrit ainsi dans la lignée d'autres polémistes sans scrupule, à l’image de Majid Oukacha, dont il semble suivre la méthode : attaquer l’islam, exploiter les ambiguïtés, et faire commerce de la haine.
Qu’on ne s’y trompe pas : cet auteur ne maîtrise ni les sources islamiques, ni les principes fondamentaux de l’exégèse, ni les sciences qu’il prétend critiquer. Il agit en véritable touriste de l’islam, ignorant les bases qu’il prétend dénoncer, et refusant tout débat sérieux. Je lui ai proposé un dialogue franc et public avec un savant musulman du monde arabe, spécialiste reconnu des ambiguïtés et des attaques contre l’islam. Il a refusé tout en avouant qu'il ne maîtrisait pas l'Arabe. Son refus en dit long sur la solidité de ses “arguments”.
Face à ce refus et au contenu mensonger de son ouvrage, j’ai donc pris la décision de le réfuter méthodiquement. Je commence ici par le prologue, et j’espère, avec l’aide d’Allah Le Très Haut, poursuivre cette série jusqu’à démonter l’ensemble de ses affirmations, comme cela a été fait pour le premier ouvrage de Majid Oukacha, truffé lui aussi d’inexactitudes et de manipulations.
Un mot à ceux qui le suivent
À ceux qui, aujourd’hui, prêtent attention ou même du crédit à cet individu, je vous invite sincèrement à une remise en question. Car suivre une personne qui moque le Prophète ﷺ, déforme volontairement les sources sacrées, et répand le mépris sous couvert de “critique”, ce n’est pas faire preuve d’intelligence ou de lucidité. C’est tomber dans le piège de la bassesse.
La critique honnête existe, et nous y répondons. Mais l’ironie grossière, les caricatures haineuses et les mensonges répétés ne sont pas des arguments, ce sont des signaux d’alarme. Et se ranger derrière un tel discours, c’est s’éloigner non seulement de la vérité, mais aussi de la dignité.
Ne laissez pas votre cœur s’endurcir au point d’applaudir la moquerie du sacré. Ne vous associez pas à ceux qui exploitent l’ignorance pour propager la haine. Posez-vous cette simple question : quel homme sincère et éclairé aurait besoin de mépriser pour exister ?
Revenez à la sincérité. L’islam ne craint pas les questions honnêtes. Mais il est en droit de dénoncer la malveillance.
Je vais donc citer, ici, son prologue et ensuite le réfuter :
Ledit cheikh Ali, Ali Babal, l'incroyable manipulateur, menteur : " Les hommes de légende de ce monde se comptent sur les doigts d’une main. Parmi eux, le plus grand se démarque. Cet homme, car le bon sens dicte qu’il ne peut s’agir d’une femme, a été glorifié par la meilleure partie de l’humanité. J’en veux pour preuve des témoignages authentiques, incontestables, invérifiables, transmis grâce à la méthode scientifique la plus rigoureuse qui soit, le degré le plus puissant de la démonstration: le bouche-à-oreille du désert d’Arabie. À quoi bon la génétique, les enregistrements vidéo ou audio, les faits avérés, les disciplines scientifiques, les récits détaillés et circonstanciés, les sources historiques et archéologiques, quand l’opinion d’untel, fils d’untel, porte déjà en elle la vérité ? La preuve suprême se trouve avant tout dans la simplicité. Ainsi le Prophète Mohamed, qu’Allah prie sur lui et lui dise bonjour, était un homme parfait, le meilleur d’entre nous, car en effet des bédouins l’ont dit. Ce lien de confiance millénaire a toujours su résister à la minutie médiocre des preuves scientifiques et réfutables. Qui que vous soyez, la réputation du Prophète Mohamed a dû vous atteindre. Ce parfait entrepreneur a marqué son époque. Ses adeptes le vénèrent. Ses ennemis ont été réduits au silence. Parfait, oui. Parfait dans ses actes, dans sa morphologie, dans ses paroles, dans ses décisions : parfaitement exemplaire. Sa parole est décisive, ses faits et gestes sont supérieurs. Il ressort de la science islamique qu’en tout temps et en tout lieu, chercher à l’imiter sera toujours meilleur que de ne pas le faire. Si le sceptique, par déficience intellectuelle ou morale, refuse de reconnaître la perfection du Prophète Mohamed, il admettra au moins qu’il est le meilleur, le meilleur impliquant que l’on ne peut faire mieux. Le Prophète Mohamed, le meilleur des hommes donc, a été choisi par le Créateur de l’Univers pour transmettre les informations les plus pertinentes, les plus utiles à l’humanité. Des enseignements critiques et aboutis, indispensables au maintien de l’ordre naturel du vivant. Pour vous, j’en ai ici sélectionné quelques-uns parmi les plus percutants. Ainsi, le pieux musulman pourra renforcer sa foi. Le mécréant habile quant à lui, s’inclinera certainement devant la leçon d’humilité qui lui aura été donnée. Je démontrerai la supériorité frappante d’Allah et de Son Messager pour chacun de leurs enseignements, dans tous les domaines et quelles que soient les circonstances. Chacun sera ensuite libre de demeurer dans l’errance malgré tout son savoir acquis sur l’Islam.
Évidemment, les allégations saintes présentées ici s’adressent autant au cœur qu’au cerveau. Plutôt que de vous fatiguer avec de pesantes analyses intertextuelles, j’ai choisi de faire apparaître la sagesse de l’Islam en procédant par contraste, à chaque fois que le propos s’y prête. J’opposerai ainsi systématiquement une action ou une parole parfaite, attribuée incontestablement au Prophète Mohamed, à une action ou une parole médiocre, née de l’ignorance crasse de nos contemporains. Alors sans doute l’évidence vous sautera-t-elle aux yeux, et vous serez enfin bien guidés. Car si le Prophète est bien le meilleur des hommes, il sera flagrant qu’il a effectivement accompli les meilleures actions et prononcé les meilleures paroles possibles, quoi qu’elles fussent. Dans l’écrasante majorité des cas, les récits prophétiques ne pourront qu’imposer le respect, faire le silence autour d’eux et balayer toutes comparaisons, pourvu qu’elles soient honnêtes. Par ailleurs, je vous proposerai une incroyable sélection de miracles accomplis par le Prophète Mohamed, afin de parachever ma démonstration parfaite et inattaquable, tout en coupant le sifflet aux plus obtus. Les grands savants de l’Islam clament et maintiennent fermement que tous ces événements historiques ne peuvent être niés, si vous voulez bien y croire. À cette fin, il est indispensable de prêter une oreille indulgente au savant, de vous infuser de ses paroles, dans votre intérêt et celui de tous. Votre amour pour la Vérité sera votre sauf-conduit. Prenons le temps ici de rappeler que les mécréants se plaisent à critiquer l’emploi du qualificatif “savants” concernant les vénérés imams, cheikhs et oulémas islamiques. Il est nécessaire d’insister sur ce point qu’ils sont effectivement savants de plein droit. Selon la définition commune et contestable de la science, il s’agirait de l’étude systématique de la structure et du comportement du monde naturel et physique à travers l’observation, l’expérimentation et la vérification de théories sur la base de preuves obtenues. Cette définition faible ne saurait en aucun cas satisfaire un authentique savant islamique. Car qu’est-ce qu’un véritable scientifique, si ce n’est un maître de l’argument d’autorité, qu’il assène pour asservir les masses ? Et la science doit nécessairement être comprise ainsi, autrement les savants de l’Islam apparaîtraient comme de simples escrocs : ce serait alors une réalité insupportable. Qu’Allah préserve les pieux de toute lucidité ! Bien plus encore, le véritable savant appellera le musulman à ne pas chercher à comprendre ce qui ne lui est pas accessible, car la science islamique revêt du secret : elle est destinée et réservée aux seuls initiés. Un musulman a-t-il besoin de savoir pourquoi prier lui apporte le salut ? Il lui suffit de prier. La curiosité n’a jamais apporté, et n’apportera jamais rien de bon à la civilisation islamique; l’ignorance en revanche, l’absence d’ambition et le conformisme, sont le terreau fertile de l’autorité religieuse, socle premier du califat d’Allah sur terre. Dans cette perspective, une société saine se devra de criminaliser l’innovation pour maintenir un système qui fonctionne au profit de l’autorité religieuse et qui, de ce fait, peut aisément se passer d’un surplus de pensée critique. Car les esprits critiques nourrissent la créativité et le progrès, qui eux-mêmes mènent aux aspirations libertaires, humanistes ou pragmatiques, autant de dangers pour l’ordre religieux établi. Au lecteur musulman, j’adresserai ce message: si l’évidente perfection des arguments étayés ici venait, par un tour de passe-passe du diable, à semer le doute dans votre esprit plutôt que de renforcer votre foi, alors, en vous accrochant à ce doute, commencerez vous peut-être à voir le monde tel qu’il est censé être vu, tel qu’il est réellement. À tous les autres, sachez que je ne me suis donné ici qu’un seul but : transmettre et rappeler avec simplicité les enseignements du Prophète Mohamed à l’humanité. Votre sagacité fera le reste. Si vous êtes sincère, l’évidence se présentera à vous, aussi naturellement que Aïsha (9 ans) fut présentée devant la maison de son mari Mohamed (53 ans). D’un point de vue dialectique, il est également utile d’expliciter l’usage savant, systématique et rigoureux de l’expression scientifique islamique أعلم الله “Allah sait mieux”, signature de tout croyant qui respecte son interlocuteur. Ce court proverbe remplit en effet une fonction argumentative essentielle à mon propos, comblant avec la plus grande honnêteté intellectuelle possible toute faille de logique, comme la tarte colmate la brèche. Ainsi les raisonnements proposés seront tous infaillibles, les zones d’ombre seront toutes justifiées, dans une paresse intellectuelle fièrement assumée. Cette expression est une bénédiction d’Allah, un outil formidable offert aux savants musulmans pour surpasser leurs homologues mécréants, empêtrés d’ignorance, frappés d’incompétence, se résignant constamment à creuser les problèmes ou à en trouver de nouveaux. Quelle triste vie que la leur. Par cet adage fondamentalement humble et loyal, Allah autorise donc le savant musulman à s’éviter l’humiliation d’admettre sa nullité, et l’embarras de chercher plus loin que le bout de son nez. Je souhaite rendre la science islamique accessible à tous. Que vous soyez un adulte grand ou un adulte un peu petit, musulman ou mécréant, je suis convaincu que vous aurez l’aptitude de déguster ce livre et les connaissances qu’il renferme. Alors, je vous souhaite une délicieuse consommation. Premier imam de France."
Ali, Cheikh . Incroyable islam: La religion qui met votre cerveau à l'épreuve (p. 9). Édition du Kindle.
Après avoir citer l'incroyable manipulateur, passons désormais à la réfutation :
Un héritage intellectuel et scientifique riche
Contrairement à la caricature de Cheikh Ali, l’islam a toujours valorisé la connaissance. Dès les premiers Versets Coraniques, Allah Le Sublime enseigne « ce que l’homme ne savait pas » (Qur’an 96:5) et affirme que « les savants sont héritiers des Prophètes ». Un hadith célèbre répète même que « la recherche du savoir est une obligation pour tout musulman ». Cette injonction s’est traduite concrètement au Moyen Âge : les savants musulmans ont inventé l’algèbre (Al-Khawarizmi), perfectionné le système numérique (en adoptant le zéro), et développé une astronomie si avancée qu’on y trouve des termes arabes et l’astrolabe.
L’histoire retient des découvertes majeures en navigation, horlogerie, optique, chimie et surtout en médecine – pensons aux traités d’Avicenne qui ont façonné la science médicale européenne.
Cette civilisation a “embrassé toutes les branches du savoir intellectuel et technique”, fruit d’une ère de tolérance et d’échanges (de la maison de la Sagesse de Bagdad aux bibliothèques de Cordoue).
En bref, la prétendue « ignorance » de l’islam est contredite par des siècles de recherche scientifique et d’innovation, encouragés jusque par le Prophète ﷺ lui-même. Par exemple, lorsque Mu’âdh ibn Jabal fut envoyé juger au Yémen, il déclara qu’il userait de son effort personnel de réflexion (ʿijtiḥād) sur les questions non précisées par le Coran ou la Sunna – réponse qui plut au Prophète ﷺ.
En somme, loin de condamner toute nouveauté (et ici on ne parle pas d'Adoration), l’islam valorise les « bonnes innovations » : « Quiconque initie une bonne chose verra sa récompense étendue à ceux qui la suivent ».
La rigueur de la science du Hadîth
Le qualificatif méprisant d’« authentiques mais invérifiables » appliqué aux Hadîths cache une profonde méconnaissance de la méthodologie musulmane. La science du Hadîth (ʿilm al-ḥadîth) est un système très structuré dont le but est précisément de garantir l’authenticité des paroles du Prophète ﷺ.
Chaque tradition transmise est assortie d’une chaîne de transmetteurs (isnâd) détaillant qui a entendu quoi de qui, sur plusieurs générations. Les spécialistes (muhaddithûn) étudiaient minutieusement la vie et la mémoire de chacun de ces transmetteurs afin de juger de leur droiture (ʿadl) et de leur précision (ḍâbit). Ibn al-Mubârak, grand savant du VIIIᵉ siècle, résumait ainsi cette rigueur : « L’isnâd fait partie de la religion ; sans l’isnâd, quiconque le voudrait pourrait dire ce qu’il veut [du Prophète] ».
Autrement dit, sans la chaîne de transmission, nul contrôle n’existe – mais grâce à elle, on peut « remonter » jusqu’au Prophète ﷺ avec une traçabilité que n’ont pas d’autres sources historiques. Cette méthode a même été comparée à une démarche quasi-scientifique : les érudits musulmans considéraient le ḥadîth comme un corpus vérifiable « presque statistiquement », où l’étude des isnâd et du contenu permet de classer chaque parole selon sa fiabilité. Ainsi, les expressions sarcastiques sur le « bouche-à-oreille du désert » tombent à plat : l’héritage prophétique a été transmis avec un niveau de contrôle tel que le Prophète ﷺ lui-même a dit que « quiconque rapporte de moi intentionnellement un mensonge, qu’il se prépare sa place en enfer » (rapporté par Bukhârî-Muslim), donnant aux savants un impératif moral d’exactitude.
Islam et sciences : un pacte historique
Le prologue accuse l’islam de rejeter la science moderne (génétique, technologies audio, etc.), mais l’histoire montre tout le contraire. Au cours de l’Âge d’or musulman, des institutions comme la Maison de la Sagesse ont traduit et approfondi le savoir grec, perse et indien. Les califes omeyyades et abbassides finançaient chercheurs, bibliothèques et académies. En sus des mathématiques et de l’astronomie déjà évoquées, citons la médecine précurseur d’Ibn Sîna (Avicenne) ou d’al-Râzî (Rhazès), qui écrivirent des traités pratiques adoptés en Europe. Même dans le domaine religieux, le recours à l’ijtihâd (effort personnel de réflexion) était encouragé pour les questions nouvelles.
L’histoire rapporte ainsi des exemples où le Prophète ﷺ fit appel au savoir profane: par exemple, pour la pollinisation des dattiers, il renonça à son avis quand il vit que les compagnons savaient mieux que lui sur ce point agricole. Par ailleurs, l’islam contemporain intègre la science : le Coran invite sans cesse à observer la nature (« regardez les effets de la miséricorde d’Allah »), et des savants musulmans actuels travaillent dans tous les domaines de pointe. La caricature selon laquelle l’islam « criminaliserait l’innovation » est fausse. Au contraire, le Prophète disait qu’« Allah aime celui qui, lorsqu’il agit, le fait avec excellence » et assurait que chaque bonne oeuvre nouvelle serait récompensée.
La place des femmes en Islam
L’objection mensongère « le bon sens dicte qu’il ne peut s’agir d’une femme » ignore toute l’éthique coranique envers les femmes. Au contraire, le Qur’ân élève leur statut spirituel et social. Par exemple, les épouses du Prophète sont appelées dans le Coran « mères des croyants » (sourate Al-Aḥzâb 33:6), signe de respect et de responsabilité. La figure de Maryam (Marie) est constamment honorée : le Qur’ân la décrit comme « celle qui a préservé sa chasteté », en qui Allah a « insufflé de Son Esprit ».
Le Prophète ﷺ lui-même a souligné l’importance cruciale de la mère : il a affirmé que « le Paradis est aux pieds des mères » et citait la mère à trois reprises lorsqu’un compagnon lui demanda qui méritait le plus notre compagnie. Contrairement à l’image d’une femme bafouée, l’islam classique a connu de brillantes érudites : Aïcha bint Abû Bakr, l’une des mères des croyants, était une grande spécialiste du ḥadîth. Au IXᵉ siècle, Fatima al-Fihriya a fondé l’université Al Quaraouiyine à Fès, « la plus ancienne université du monde encore en activité ». De nombreuses autres savantes (à Bagdad, Cordoue, Damas…) ont enseigné ou copié les manuscrits. En somme, les insinuations misogynes du prologue méconnaissent qu’une femme pieuse et instruite occupe chez les musulmans un rang d’honneur, confirmé par les sources sacrées et l’histoire.
Justice, paix et liberté religieuse
Le reproche d’« ennemis réduits au silence » accuse sans preuve l’islam de violence gratuite. En réalité, le Qur’ân fixe un cadre clair : “Nulle contrainte en religion” (2:256). On y précise que Dieu n’interdit pas d’être « bienfaisants et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattus pour la religion ». Mieux encore, même en conflit, un non-Musulman cherchant asile recevait protection : « Si l’un des associateurs implore ton secours, accorde-lui protection jusqu’à ce qu’il entende la parole d’Allah…. » Historiquement, cela a été appliqué : des tribus arabes hostiles ont pu se convertir et conclure des accords pacifiques (comme l’armistice de Ḥudaybiyya), et les communautés juives et chrétiennes vivaient sous protection (dhimmi), conservant leur foi. La loi islamique ne réclame pas qu’on « criminalise la pensée critique » ; au contraire, des écoles de droit (fiqh) se sont développées, débattant des questions avec méthode pendant des siècles. Et on ne parle pas ici de la personne qui souhaite détruire de l'intérieur un pays Musulman et qui donc s'attèle à distiller le chaos.
Conclusion – La sincérité avant la moquerie
Le ton sarcastique du prologue (« qu’Allah lui dise bonjour » en guise de « paix sur lui ») ne constitue pas un argument. La caricature, l’insulte ou le mépris sont faciles, mais n’apportent aucune information nouvelle sur les fondements de l’islam. Les faits historiques et scripturaires évoqués ci-dessus montrent au contraire une tradition très construite : textes clairs, méthodologie rigoureuse et Foi sincère. Comme le rappelle un célèbre adage musulman, « le mépris n’est jamais un argument » : on ne convainc personne par la moquerie sauf les personnes déjà acquises à la haine islamophobe qui ne souhaitent rien hormis assouvir cette haine. La quête de vérité, guidée par le respect des sources (Qur’ân, ḥadîth, érudition), dépasse toujours de simples provocations.
Sources : Coran (exemples : 2:256; 33:6; 60:8; 66:12; 9:6), hadiths authentiques (rapportés par Bukhari/Muslim, Tirmidhi, An-Nassâ’î, etc.), témoignages de savants musulmans (par ex. Ibn al-Mubârâk, Ibn Hajar…), travaux d’historiens et d’organisations islamiques sérieuses...