Les "ex-musulmans" ou la haine déguisée en débat : quand l’ignorance devient une arme



« Condamnez-vous le mariage des petites filles ? » Voilà le genre de question raccourci que l’on retrouve souvent dans la bouche de ceux qui prétendent vouloir dialoguer. En réalité, cette question n’attend pas de réponse, elle sert d'accusation implicite, de piège rhétorique. Et dès qu’on tente de répondre avec sérieux, nuance et rigueur historique, la réaction fuse : " Trop long, je ne peux pas lire."

Ce refus de lire, de comprendre, de débattre sincèrement, est symptomatique d’une stratégie désormais bien rodée : celle de la caricature, de l’amalgame et du rejet. Car il ne s'agit pas de comprendre l'Islam, mais de le déformer. Ceux qu’on appelle aujourd’hui “ex-musulmans” sont souvent des personnes ignorantes des fondements mêmes de la religion qu’ils prétendent avoir quittée, et qu’ils exploitent désormais pour construire leur rente médiatique.

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Des touristes de l’Islam, pas des connaisseurs

La plupart des figures de cette sphère n’ont jamais étudié l’islam sérieusement. Aucun cursus rigoureux, aucun apprentissage traditionnel, aucun compagnonnage avec des savants reconnus. Ce sont des profils autodidactes d'un bas niveau, souvent manipulés par des biais émotionnels, parfois des blessures personnelles, qui se recyclent en figures d’opposition pour un public islamophobe avide de confirmation de ses fantasmes.

Ils ne dialoguent pas avec les savants musulmans, ni avec ceux qui peuvent leur répondre de manière posée, rationnelle, argumentée. Pourquoi ? Parce qu’ils savent qu’ils seraient immédiatement démasqués. Leur posture tient uniquement grâce à un entre-soi, une bulle algorithmique, une stratégie de victimisation inversée.

Le faux débat comme outil de haine

La mécanique est simple : ils posent des questions-chocs, souvent anachroniques ou sorties de leur contexte, puis refusent les réponses dès qu’elles nécessitent un minimum de réflexion. Le but n’est pas de comprendre la norme islamique du mariage, du droit pénal, de la morale, mais de faire croire que l’islam est barbare, rétrograde, voire criminel. C’est une stratégie politique, pas théologique.

Le fait que des musulmans leur répondent calmement, en expliquant les contextes, les conditions juridiques, les nuances savantes, ne les intéresse pas. Au contraire, cela les dérange, car cela casse leur récit simpliste : "les musulmans ne veulent pas répondre." En réalité, ils ne lisent pas les réponses, ils ne cherchent pas la vérité. Ils ne veulent pas dialoguer, ils veulent discréditer.

La réponse musulmane : savoir, rigueur et éthique

L'islam, en matière de mariage, comme dans tous les domaines du droit, impose des conditions : maturité physique et intellectuelle, consentement, absence de préjudice, respect des règles traditionnelles et culturelles. Il s'agit d’un fiqh riche, complexe, nuancé — à mille lieues de la caricature.

C’est pourquoi certains d’entre nous choisissent de répondre dans un cadre structuré, via des livres, des conférences, et surtout en proposant à ces détracteurs de vrais débats… qu’ils refusent systématiquement.

Car dans un débat honnête, face à un vrai savant, leur ignorance serait éclatante.


En conclusion, la sphère des prétendus “ex-musulmans” n’est pas un espace de réflexion ou de dialogue : c’est un instrument de plus dans l’arsenal de l’islamophobie contemporaine. Elle prospère sur l’ignorance, le buzz et le rejet de l’érudition.

À nous de répondre avec patience, science, et détermination. Et de rappeler que la vérité n’a pas besoin de raccourcis — seulement d’un cœur sincère prêt à l’entendre.


Concernant ma réponse à la question « Condamnez-vous le mariage des petites filles ? », dans les commentaires YouTube, elle était rapide et j'aimerais ici l'a poser de nouveau :

"Bien sûr. Et vous, Condamnez-vous la possibilité du mariage dès la puberté — une norme qui a pourtant traversé toute l’histoire de l’humanité ? Allez-vous traiter de pédophile l’ensemble des civilisations passées, y compris la France d’autrefois, simplement parce que vous souffrez de présentisme ?

En Islam, le mariage n’est pas une simple formalité. Il est conditionné par une aptitude physique, intellectuelle et sociale. Et s’il cause un quelconque préjudice, il devient interdit. C’est un Fiqh rigoureux, bien plus profond que les caricatures que vos gourous ressassent.

Je suis en train d’écrire un ouvrage complet sur ce sujet. Vous pourrez le commander dès sa parution, incha’Allah. Il sera rigoureusement sourcé.

Merci d’éviter les commentaires issus de la sphère des touristes de l’Islam — ignorants bruyants qui fuient le savoir. Car un vrai savant musulman accepterait volontiers un échange sérieux avec eux… mais comme toujours, ils fuient le débat."