Croire en Dieu sans religion ? L'illusion moderne d'Ismail Mounir qui détourne de l’Islam
Nul n’a mieux compris ni appliqué l’Islam que le Prophète ﷺ et ses Compagnons (qu’Allah les agrée tous). Rejeter le cadre qu’ils ont transmis, c’est inévitablement remettre en question la voie qu’Allah Le Très Haut a Lui-même révélée.
Cet article est donc une réponse à Ismail Mounir qui semble avoir pour ambition de distiller des croyances aux antipodes de l’Islam... Qu’Allah Guide Ismail Mounir sur l’Islam et qu’Il le Préserve des idéologies Arkouniennes.
Il est devenu courant aujourd’hui de voir des figures populaires, aux discours séduisants, présenter une foi « personnalisée », libérée des dogmes, des textes et des règles. C’est précisément ce que propose Ismaïl Mounir dans une vidéo récente, où il affirme qu’on peut croire en Dieu sans la religion, et même que cela serait une forme « adulte » de foi. Pourtant, ce discours, aussi émouvant soit-il, est profondément trompeur, vide de sources, et dangereux pour les âmes en quête de vérité. Il ressemble au discours de BHL qui ambitionnait, avouant qu’il s’agissait du rêve sa vie, de réécrire le Coran ! Rien que cela ! Un projet voué à l’échec, el Hamdoullillah, car la Parole d’Allah Le Sublime est Préservée et pour toujours...
1. La foi sans religion : un contresens spirituel
L’idée qu’on puisse croire en Dieu sans cadre révélé est une contradiction. Car comment connaître Dieu sans ce qu’Il a Lui-même révélé de Lui ? L’Islam enseigne que Dieu ne se devine pas, Il se révèle. Et cette révélation est contenue dans le Coran et dans la Sunna du Prophète Muhammad صلى الله عليه وسلم.
Rejeter la religion tout en prétendant aimer Dieu, c’est nier la forme qu’Il a Lui-même donnée à Sa Foi. C’est vouloir créer un lien avec le Créateur en refusant ce qu’Il a ordonné, en ignorant ce qu’Il aime ou déteste. C’est, en réalité, façonner un dieu à son image, ce qui est l’inverse du Tawḥîd (l’unicité de Dieu).
2. « Trop d’humain, pas assez de lumière » ?
L’argument d’Ismaïl Mounir selon lequel les règles religieuses seraient trop « humaines », sans lumière, est une attaque implicite contre les Savants, contre les Compagnons du Prophète (paix sur Lui et qu’Allah les Agrée tous), et contre les générations qui ont transmis cette religion.
Et c’est surtout — qu’il en ait conscience ou non — une attaque implicite contre les Sources musulmanes elles-mêmes, le Coran et la Sunnah authentique. Car nul n’a mieux compris ni appliqué l’Islam que le Prophète صلى الله عليه وسلم et ses Compagnons (qu’Allah les agrée tous). Rejeter le cadre qu’ils ont transmis, c’est inévitablement remettre en question la voie qu’Allah Le Très Haut a Lui-même révélée.
C’est aussi un discours profondément individualiste, centré sur le ressenti personnel, comme si l’âme seule pouvait discerner la vérité dans un monde d’illusions. Or, Allah Le Sublime a Dit :
« Et si vous vous disputez sur quelque chose, renvoyez-la à Allah et au Messager, si vous croyez en Allah et au Jour dernier. »
(Sourate 4, verset 59)
Ce verset suffit à réfuter toute tentative de reconstruire une foi « hors système » : la vérité se trouve dans la révélation, pas dans l’intuition personnelle.
3. Le silence intérieur contre la voie Prophétique ?
Oui, le silence et l’introspection peuvent être bénéfiques. Mais croire que cela suffit à constituer une spiritualité authentique, sans prière, sans jeûne, sans obligations, sans adoration structurée, sans Ordres ni Interdits c’est nier toute la tradition prophétique.
Le Prophète ﷺ priait jusqu’à ce que ses pieds enflent. Il pleurait dans la nuit, demandait pardon, multipliait les invocations et enseignait à ses Compagnons chaque geste, chaque mot. Croire que l’on peut faire mieux, ou autrement, en s’éloignant du cadre qu’il a transmis, relève d’une arrogance spirituelle déguisée en humilité.
4. La religion n’est pas un obstacle à Dieu, c’est Son chemin
Ismaïl Mounir affirme que « la religion n’est qu’un costume, un théâtre, une structure ». Pourtant, c’est Allah qui a institué la religion :
« Aujourd’hui, J’ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J’agrée l’Islam comme religion pour vous. »
(Sourate 5, verset 3)
L’abandon de cette religion, pour des raisons émotionnelles ou philosophiques, n’est pas une forme de lucidité. C’est une étape vers l’égarement, comme l’ont vécu bien des peuples avant nous.
5. Un appel déguisé à une dite foi sans contraintes
Ce type de discours attire, car il séduit les cœurs blessés ou en crise : plus de jugements, plus d’effort, plus d’obligations. Seulement « de l’authenticité ». Mais l’authenticité sans vérité mène au vide. Le Coran nous parle des gens qui suivent leurs passions tout en croyant suivre la guidance :
« Vois-tu celui qui a fait de sa passion sa divinité ? »
(Sourate 45, verset 23)
6. Conclusion : Revenir à l’Islam, pas à soi-même
Nous ne sommes pas les créateurs de la Foi. Nous sommes ses héritiers. L’Islam est un chemin tracé par Allah Le Sublime, éclairé par le Prophète ﷺ, transmis par les savants, purifié par les adorateurs. Sortir du cadre religieux au nom d’une « foi plus sincère », c’est une illusion moderne.
Oui, il est légitime de se questionner. Oui, certains comportements d’hommes de religion peuvent éloigner. Mais la solution n’est jamais dans le rejet de l’Islam, elle est dans le retour à l’Islam pur et authentique.
Que ceux qui doutent sachent que l’Islam a les réponses. Pas les réponses de l’émotion, mais celles de la Révélation.
Je soutiens la rédaction, le site et la chaîne Youtube... Je souhaite l'existence de Paroles Musulmanes, dans un contexte dominé par des forces, qui semblent se consacrer à distiller des paroles de haine islamophobes...