Divorce en Islam : Réponse à l'ignorance de Casus Lady
Contrairement à ailleurs, où une femme peut être jetée à la rue, enceinte ou sans ressources, l’Islam impose au mari de continuer à soutenir financièrement la femme qu’il a divorcée jusqu’à ce qu’elle se reconstruise.

Divorce en Islam : Réponse à l'ignorance de Casus Lady
Il est toujours surprenant de constater à quel point certains esprits, pourtant convaincus d’être éclairés, peinent à comprendre des règles pourtant simples et profondément protectrices. C’est le cas de Casus Lady, influenceuse islamophobe bien connue, qui prétend que « la femme en Islam ne peut pas vraiment divorcer comme l’homme, elle doit passer par un juge, " preuve qu’elle est inférieure et moins libre " » selon elle.
Une affirmation typique des islamophobes : rapide, simpliste, fausse, et surtout… révélatrice d’une ignorance totale du droit musulman (Fiqh) richissime.
Oui, l’homme et la femme n’ont pas exactement les mêmes procédures. Et c’est une sagesse.
L’homme peut prononcer un divorce unilatéral (ṭalāq), alors que la femme peut obtenir :
- un khulʿ (divorce initié par elle, avec compensation),
- ou un faskh (rupture judiciaire si le mari ne remplit plus ses devoirs).
Et là, Casus Lady crie à l’injustice. Mais ce qu’elle ne comprend pas, c’est que cette procédure vise à protéger la femme, pas à l’enfermer. Elle n'est pas fine d'esprit... Et nous allons le démontrer.
Le rôle du juge : une protection, pas une humiliation
Lorsqu’une femme demande le divorce, le fait de passer par un qāḍī (juge) ne signifie ni soumission ni dépendance. Cela signifie encadrement juridique, comme dans n’importe quel État de droit. Le juge :
- s’assure qu’elle n’est pas abandonnée du jour au lendemain ;
- oblige le mari à lui verser la pension (nafaqa) pendant la période d’attente (ʿidda) ;
- lui garantit un logement jusqu’à son remariage ou indépendance.
➡️ Contrairement à ailleurs, où une femme peut être jetée à la rue, enceinte ou sans ressources, l’Islam impose au mari de continuer à soutenir financièrement la femme qu’il a divorcée jusqu’à ce qu’elle se reconstruise.
La femme a bel et bien le droit de divorcer
Casus Lady oublie (ou ignore) que la femme musulmane :
- ✅ peut stipuler dans son contrat de mariage le droit de divorcer elle-même (tafwīḍ aṭ-ṭalāq) ;
- ✅ peut demander le khulʿ sans avoir à justifier une faute du mari ;
- ✅ peut obtenir un divorce judiciaire en cas de préjudice (violence, abandon, impuissance, pauvreté, etc.).
Ibn Qudāmah écrit dans Al-Mughnī :
« Il est permis à la femme de demander le divorce si elle subit un préjudice. Le juge peut alors rompre le mariage s’il le juge nécessaire. »
Et le Prophète ﷺ a dit, dans le célèbre cas de la femme de Thābit ibn Qays :
« Rends-lui son jardin (mahr) et séparez-vous. »
(Hadith sahih – Sahih al-Bukhari)
Une femme est donc libre d’initier le divorce, même pour des raisons subjectives (manque d’amour, peur de ne pas respecter les droits du mari, etc.).
En réalité : ce que Casus Lady refuse de voir
➡️ L’Islam ne réduit pas la liberté de la femme. Il encadre le divorce pour la protéger de la précarité et du chaos.
➡️ L’Islam impose des responsabilités au mari après le divorce, ce qui est absent de nombreux systèmes juridiques modernes où la femme doit se débrouiller seule.
➡️ L’Islam préserve la dignité de la femme divorcée : elle n’est pas rejetée, abandonnée, ni vue comme une paria.
Conclusion : Casus Lady ne comprend pas… et ne veut pas comprendre
Casus Lady regarde l’Islam avec des lunettes coloniales et caricaturales. Elle confond responsabilité avec domination, encadrement avec oppression, et protection avec soumission. En réalité, c’est la femme musulmane qui est protégée contre l’injustice d’un divorce brutal et déséquilibré.
La procédure islamique est plus éthique, plus humaine, plus responsable que ce que Casus Lady fantasme.
Il sera difficile de créer une Parole Musulmane, alors sans soutiens encore plus... Qu'Allah Ta3ala nous Facilite.