Femmes, filles abandonnées : où sont passés les hommes responsables ?
Princesses de l'Islam, soyez fortes et patientes : la récompense auprès d'Allah est Grande...
L’appel poignant du cheikh Hatim face à la détresse de nos sœurs
Le cheikh Hatim, qu’Allah le préserve, a récemment lancé un cri du cœur, une véritable sonnette d’alarme. Dans un sermon d’une intensité rare, il évoque une réalité trop souvent passée sous silence : le désarroi grandissant de nombreuses sœurs musulmanes, jeunes ou plus âgées, divorcées ou isolées, livrées à elles-mêmes sans soutien familial, sans père ni frère, sans épaule sur laquelle s’appuyer.
« Depuis trois ans, dit-il, je reçois des appels de détresse. Des jeunes femmes brisées, broyées, sans refuge. J’ai d’abord cru que c’était un phénomène local, mais tous les imams que j’ai interrogés m’ont confirmé la même chose : la situation est catastrophique. »
Une responsabilité masculine oubliée
Le cheikh ne cherche pas à accuser, mais à réveiller les consciences. Il pose la question qui dérange : où sont passés les hommes de la communauté ? Où sont ces pères, ces frères, ces protecteurs, qui devraient être le refuge et la forteresse de leur foyer ?
« Être un homme, rappelle-t-il, ce n’est pas dans les muscles ni dans les mots. C’est dans la responsabilité. C’est être le rempart, le refuge, la sécurité de sa famille. »
Le Prophète ﷺ, modèle parfait, n’a jamais négligé ses filles. Il se levait pour accueillir Fâtima رضي الله عنها, l’embrassait, la faisait asseoir à sa place. Il intervenait dans ses difficultés conjugales avec douceur et sagesse, apaisant les cœurs plutôt que de juger.
« Lorsque Fâtima se disputait avec ‘Ali, le Prophète ﷺ s’impliquait. Il calmait sa fille, puis allait voir son gendre, non pour reprocher, mais pour réconcilier. Voilà la virilité. Voilà la responsabilité. »
L’honneur et la tendresse vont ensemble
Le cheikh insiste : une femme brisée, c’est une génération sacrifiée.
Mais une femme aimée et soutenue, c’est une communauté renforcée.
Il appelle les hommes à comprendre que leur devoir envers leurs filles et leurs sœurs n’est pas un acte de “faveur”, mais une obligation religieuse. Les nourrir, les vêtir, les accompagner émotionnellement et spirituellement, c’est leur droit légitime.
« Le Prophète ﷺ a dit : “Celui qui a trois filles, ou deux filles, et qui les élève avec bienveillance, Allah lui accordera le Paradis.” (Rapporté par Abou Dawoud) »
L’urgence d’une réforme communautaire
Le cheikh Hatim déplore également l’absence d’instances organisées capables de mesurer cette détresse et d’y répondre efficacement. Les mosquées, selon lui, doivent s’impliquer davantage dans le mariage, l’accompagnement et la protection des femmes de la communauté.
« Si nous ne marions pas nos jeunes, avertit-il, la fornication se généralisera. »
Il appelle à une réforme morale avant tout : retrouver la pudeur, la responsabilité, la jalousie saine, et redonner au mot “virilité” son vrai sens — celui de la bienveillance, du courage, et du devoir accompli devant Allah.
Un message d’amour, pas de reproche
Le cheikh termine son sermon avec humilité :
« Je ne vous accuse pas. Je m’inclus parmi vous. Mais la vérité doit être dite, même si elle est dure. C’est à ce prix que la réforme pourra naître. »
Car, rappelle-t-il avec force :
« Une femme aimée, c’est une descendance bénie. Une femme abandonnée, c’est une communauté qui s’éteint. »
Résumé du message du cheikh Hatim :
- La détresse des sœurs musulmanes est une urgence silencieuse.
- Les hommes — pères, frères, tuteurs — doivent redevenir des protecteurs.
- Suivre la Sunna, c’est d’abord imiter la moralité et la douceur du Prophète ﷺ.
- La communauté doit se mobiliser pour le mariage, le soutien et la préservation des femmes.
- Une femme soutenue, c’est une société sauvée.
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