Histoire froide, politique brûlante : le dilemme de l’historien :

L’historien F. J. C. Hearnshaw disait : « L’histoire est froide, la politique est chaude, et c’est une différence essentielle. »

Selon lui, on peut analyser un événement historique avec calme et objectivité, sans crainte. Mais face à une question politique d’aujourd’hui, c’est impossible.

Cela résume bien le rôle de l’historien. Il a trois chemins possibles : rester neutre et raconter l’histoire comme un conteur apprécié de tous ; se mêler à la politique en suivant les attentes des puissants, devenant un symbole national ; ou s’engager selon ses convictions religieuses, au risque d’être traité de terroriste ou d’extrémiste.

Le premier savoure la tranquillité de l’histoire, le deuxième la chaleur de la politique, et le troisième en subit les flammes et les coups.