Une Réfutation que l’Hypocrisie Refuse de Voir

Il y a des silences qui en disent long. Et il y a des moqueries qui trahissent une gêne. Depuis la publication de ma vidéo réfutation intitulée "NON, Omar n’a pas suivi Sawda aux toilettes – Réfutation d’un ex-musulman menteur" (lien ici), certaines réactions n’ont pas tardé à se manifester : sarcasmes, attaques gratuites, et tentatives de détourner l’attention du fond vers la forme. En somme, des commentaires du type : « C’est ça ta réfutation ? », ou encore « Où est la réfutation ? ».

Quand l’hypocrisie se prend pour l’esprit critique

Soyons clairs. Ceux qui feignent de ne pas voir la réfutation sont souvent ceux qui n’en veulent pas. Le mensonge de départ était grotesque : faire croire que ʿUmar qu'Allah Ta3ala l'Agrée aurait « suivi Sawda aux toilettes pour la regarder », comme si l’un des plus nobles compagnons du Prophète ﷺ se transformait soudain en voyeur sordide. La narration islamique authentique parle d’un contexte clair : les logements du Prophète ﷺ et de ses épouses étaient accolés à la mosquée. Sortir la nuit depuis la mosquée, c’était fatalement croiser les siens. Mais ce fait élémentaire, historique et spatial, est volontairement ignoré par ceux qui veulent salir.

On leur explique, avec texte et contexte, qu’il ne s’agit en rien d’un acte déplacé de ʿUmar رضي الله عنه, mais d’un fait rapporté dans un cadre précis - Lien -, interprété de façon malhonnête par ceux qui cherchent le scandale et non la vérité. Ce que certains appellent « réfutation insuffisante », c’est en réalité une gêne face à un démontage argumenté de leurs fantasmes.

L’hypocrisie de ceux qui fuient le vrai débat

Quant à l’auteur de cette diffamation, qui se fait appeler « Cheikh Islam » (ironie de l’imposture), il avait proposé un débat. J’ai répondu favorablement : non seulement j’acceptais le débat, mais je proposais qu’il ait lieu entre lui et un vrai savant arabe que je connais personnellement — un homme qui a étudié des années, dans les meilleures institutions. Que s’est-il passé ? Il a refusé.

Pourquoi ? Parce qu’en réalité, ce débat l’effrayait. Parce que face à un savant maîtrisant l’arabe, les textes, et les fondements, ses petits montages et ses manipulations de surface ne résistent pas une minute. Il a tenté de retourner la situation en m’accusant de « fuir », alors qu’il refusait simplement d’être confronté à quelqu’un qui aurait pu traduire et démasquer ses approximations.

Fait amusant au passage : lui-même a reconnu ne pas parler arabe. Vous avez bien lu. Le grand pourfendeur de l’Islam, qui prétend réfuter les textes religieux, ne lit même pas la langue dans laquelle ces textes sont révélés ! Imagine-t-on un « expert » du droit français qui ne comprend pas le français ? Ou un « spécialiste » de médecine incapable de lire une ordonnance ? C’est pourtant ce type de grotesque que certains prennent encore au sérieux.

Une stratégie connue : détourner, diffamer, et fuir

La méthode est vieille comme le monde : on insulte pour éviter de répondre, on tourne en ridicule pour masquer son ignorance, on fuit le vrai débat tout en criant que l’autre fuit. C’est une forme de lâcheté intellectuelle devenue monnaie courante dans les milieux islamophobes. Elle repose sur une illusion : que le public ne prenne pas le temps de vérifier, de réfléchir, de creuser. Mais cette illusion s'effondre dès que des musulmans lucides, instruits et ancrés dans leur Foi répondent. Calme et clarté contre tumulte et mensonge.


En conclusion, cette vidéo a dérangé non pas parce qu’elle était faible, mais parce qu’elle touchait juste. Elle démontait un mensonge grave, respectueusement mais fermement, en rendant à ʿUmar ibn al-Khaṭṭāb رضي الله عنه l’honneur que l’on tentait de lui voler. Et elle révélait surtout le vrai visage de ceux qui prétendent "déconstruire l’islam", alors qu’ils fuient au premier vrai débat sérieux.

Qu’Allah nous donne toujours la force de répondre avec vérité et sagesse.