« Le fondement de toute souveraineté authentique »

Comme Marat le rappelait dans les tourments de son siècle : « nul peuple n’est soumis de droit à un autre peuple », et nul n’a à dicter ses lois, ses croyances ou sa morale à une communauté libre de se gouverner elle-même.

De la même manière, les musulmans ont le droit, en terre d’islam, de vouloir vivre pleinement leur Foi, dans sa cohérence et sa globalité : cela inclut la Shari'a, qui n’est pas un mot barbare, mais simplement la désignation de l’islam dans toute sa dimension — spirituelle, sociale, éthique et juridique. Un peuple musulman souverain a donc le droit légitime d’aspirer à vivre sous des lois qui émanent de sa Foi, comme tout autre peuple aspire à la fidélité à ses valeurs.

Pour ceux qui ne comprennent pas il convient de le dire clairement :

Cela ne signifie en rien vouloir imposer la Shari'a en France ou ailleurs, dans des pays non-musulmans. Il ne s’agit pas d’exporter un modèle religieux là où la société n’est ni musulmane, ni gouvernée par des principes islamiques. Les musulmans, dans ces pays, y vivent leur Foi dans les cadres autorisés, en respectant les lois en vigueur, tout en aspirant à la reconnaissance de leurs droits spirituels et de leurs pratiques du quotidien comme le Hijab, le Halal, les Prières, le Coran, etc... Nous ne parlons ici que des Terres Musulmanes et des cœurs Musulmans qui sont attachées à leur Communauté, à leur Ummah.

Ce que nous affirmons ici, c’est le droit des peuples musulmans à ne pas être dépossédés de leur croyances et pratiques qu'ils soient ici ou ailleurs, et en Terre d'Islam le droit à ne pas être dépossédés de leur Shari'a, ou soumis par la force ou le stratagème crasse à des lois qui leur sont étrangères, lorsque leur société est profondément enracinée dans l’islam.

La véritable oppression commence lorsque l’on refuse aux croyants le droit d’être pleinement eux-mêmes.