La Bible/Torah/ancien testament actuelle insulte les Prophètes : le cas de David (Dawud), paix sur Lui...
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Introduction
Les Prophètes occupent dans la foi monothéiste une place sacrée : ils sont les modèles de droiture, de pureté morale et de guidance divine. L’idée même qu’un Prophète puisse commettre des actes immoraux, volontairement planifiés, contredit aussi bien la raison que la conception même de la prophétie.
Pourtant, la Torah actuelle — dans son état transmis par les rédacteurs et copistes juifs — contient des passages gravement attentatoires à l’honneur des Prophètes de Dieu. Le plus frappant est l’histoire attribuée au Prophète Dawud (David), paix sur lui, dans le Deuxième Livre de Samuel, chapitre 11.

Un récit qui accuse un Prophète d’adultère et d’assassinat
Selon le texte biblique tel qu’il existe aujourd’hui, Dawud aurait :
- aperçu une femme mariée, Bath-Shéba, se baignant ;
- ordonné de la faire venir et aurait eu un rapport avec elle ;
- appris ensuite qu’elle était enceinte ;
- tenté d’utiliser une stratégie pour attribuer l’enfant à son mari, Urie ;
- puis, voyant son plan échouer, aurait écrit une lettre ordonnant de placer Urie à l’avant du combat pour qu’il soit tué ;
- enfin, il aurait épousé ensuite la femme devenue veuve.
Le chapitre conclut :
« Mais ce que Dawud avait fait déplut au Seigneur. »
Un tel récit présente Dawud comme :
- un adultère,
- un manipulateur,
- un meurtrier par préméditation,
- et un homme dissimulant son péché par l’assassinat d’un innocent.
Une accusation incompatible avec la dignité prophétique
Même un être humain ordinaire serait jugé odieux pour de tels actes. Comment alors admettre que cela puisse venir d’un Prophète, choisi pour transmettre le message divin, guider les peuples et purifier les âmes ?
Soutenir que Dawud — le modèle de justice dans les traditions monothéistes — ait délibérément tué un de ses soldats pour lui voler sa femme, revient à :
- annuler la sagesse de l’élection divine,
- souiller l’image même de la prophétie,
- accuser Dieu d’avoir confié Son message à un homme immoral.
Or le Coran, qui restaure la vérité sur les Prophètes, insiste sur leur pureté, leur sincérité, leur justice et leur éloignement des péchés majeurs. Dawud y est décrit comme :
- un serviteur pieux,
- un juge équitable,
- un Prophète honoré et aimé de Dieu.
L’islam rejette catégoriquement toute histoire qui porte atteinte à l’honneur des Prophètes.

Une preuve de falsification
L’existence de tels récits dégradants dans la Torah actuelle démontre clairement :
- l’intervention humaine dans le texte,
- l’ajout de récits mensongers visant les Prophètes,
- l’impossibilité que ces passages soient la Parole de Dieu.
Car Dieu ne permettrait jamais que Son Livre accuse Ses Prophètes — les meilleurs des hommes — de crimes abjects.
Ainsi, ce passage constitue en lui-même une preuve que la Torah actuelle n’est pas préservée, et qu’elle contient des altérations que même la raison répugne à accepter.
Conclusion
Le récit imputé à Dawud dans la Torah ne peut être considéré ni comme authentique, ni comme sacré, ni comme d’inspiration divine.
Il contredit :
- la logique,
- la nature de la prophétie,
- l’honneur des messagers,
- et la conception même que Dieu a de Ses élus.
L’islam rétablit la vérité : les Prophètes sont des modèles impeccables, et aucune écriture authentique ne peut les accuser d’immoralité.
Question importante :
Pourquoi certains auteurs ont-ils insulté le Prophète Dawud paix sur Lui ?
Une falsification motivée, pas un récit divin
Les accusations contenues dans la Torah actuelle à l’encontre du Prophète Dawud (David), paix sur lui — adultère, trahison et meurtre — ne peuvent pas venir de Dieu. Elles reflètent plutôt des motivations humaines, politiques et idéologiques propres à ceux qui ont manipulé ou réécrit certaines parties de l’Ancien Testament.
D’abord, plusieurs récits bibliques ont été rédigés des siècles après Dawud, à une époque où différentes factions juives se disputaient le pouvoir. Dévaloriser un prophète comme Dawud permettait alors de fragiliser sa descendance, de justifier des conflits internes ou d’élever d’autres figures politiques au-dessus de lui. Insulter les prophètes servait d’arme pour remodeler l’histoire au profit d’un clan.
Ensuite, certains groupes sacerdotaux cherchaient à accroître l’autorité des prêtres face aux prophètes. Présenter Dawud comme un homme pécheur, manipulable et en faute permettait d’affirmer : « Voyez, les prophètes aussi se trompent ; seuls les prêtres détiennent la Loi. » Cette stratégie affaiblissait le prestige prophétique pour renforcer celui des institutions religieuses.
S’ajoute à cela une motivation théologique : en inventant des “chutes morales” attribuées aux prophètes, certains auteurs ont voulu créer des récits “exemplaires” servant de leçons morales, même si cela impliquait de salir gravement l’honneur de ceux que Dieu avait élus.
L’islam rejette fermement ces récits, car ils contredisent la nature même de la prophétie. Un messager de Dieu ne peut être un meurtrier ou un adultère prémédité. Le Coran rétablit la vérité : les prophètes sont des modèles de droiture, choisis pour leur pureté, et protégés des fautes qui discréditeraient leur mission.
Ainsi, les insultes dirigées contre Dawud ne sont pas des faits historiques, encore moins une parole divine : elles sont la preuve que l’Ancien Testament a subi des ajouts humains. Et ces ajouts révèlent surtout une chose : lorsqu’un peuple refuse d’obéir à un prophète, il commence par tenter de le rabaisser.
Le Coran expose un principe clair :
Certains groupes parmi les Juifs « falsifient la parole après l’avoir comprise » (Coran 2:75).
Les savants musulmans expliquent que :
👉 Les peuples ayant désobéi à leurs prophètes ont cherché à diminuer leur autorité en les salissant.
Car :
- un Prophète pur et parfait impose l’obéissance,
- un Prophète immorale peut être ignoré.
Ainsi, falsifier la vie de Dawud était une manière de se libérer des obligations religieuses qu’il représentait.
C’est une logique humaine, universelle : rabaisser le messager pour éviter d’obéir au message.
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