La lune, le soleil et les fourmis : la vérité coranique face aux mensonges d’Amir le touriste de l'Islam...
Il est clair qu’Amir n’a fait qu’effleurer le contenu, sans maîtriser l’arabe classique ni la tradition exégétique. Ses propos ne sont qu’un ramassis d’ignorance et de superficialité.

Les « révélations » d’Amir Apostat sont d’un simplisme affligeant. Ses deux affirmations – nier que le Coran présente la lune comme un simple reflet et prétendre que les fourmis y sont décrites « faites de verre » – reposent sur des lectures hâtives et des ignorances totales des Textes. En réalité, le Coran utilise des termes précis qui établissent clairement la différence entre la lumière intrinsèque du soleil et la lumière réfléchie de la lune, et le fameux passage sur les fourmis parle seulement d’écrasement, pas de composition matérielle. Une lecture sérieuse des Versets concernés (avec arabe et traduction) suffit à confondre cet « ex-musulman » amateur de raccourcis :
- Sourate 10, verset 5 (Yûnus 10:5) : « هو الذي جعل الشمس ضياءً والقمر نوراً… » coran-seul.com. En français : « C’est Lui qui a fait du soleil une clarté et de la lune une lumière » coran-seul.com. L’opposition des termes est manifeste : diyaʾ (ضياء) pour le soleil, nûr (نور) pour la lune.
- Sourate 71, verset 16 (Nûḥ 71:16) : « وَجَعَلَ الْقَمَرَ فِيهِنَّ نُورًا وَجَعَلَ الشَّمْسَ سِرَاجًا » coran-seul.com, traduit « … et Il a fait de la lune une lumière et du soleil un luminaire » coran-seul.com. Le mot sirâj (سراج, « flambeau ») indique une source lumineuse propre (intrinsèque) – comme l’explique le commentaire coranique –, alors que nûr désigne ici un éclairage emprunté. L’exégèse souligne bien qu’« au soleil une lumière qui lui est intrinsèque et à la lune un éclairage » m.islamqa.info.
- Sourate 25, verset 61 (Fâṭir 25:61) : « … وَجَعَلَ فِيهَا سِرَاجًا وَقَمَرًا مُنِيرًا » coran-seul.com, littéralement « un luminaire (le soleil) et une lune éclairante » coran-seul.com. Le texte distingue encore « sirâj » (le soleil) et « qamar munîr » (lune éclairante), soulignant qu’elle ne brille pas de son propre feu.
- Sourate 36, verset 39 (Ya-Sîn 36:39) : « وَالْقَمَرَ قَدَّرْنَاهُ مَنَازِلَ حَتَّىٰ عَادَ كَالْعُرْجُونِ الْقَدِيمِ » coran-seul.com, traduit « Et la lune, Nous lui avons déterminé des phases jusqu’à ce qu’elle redevienne comme un vieux palmier » coran-seul.com. Ce verset décrit la croissante puis le déclin de la lune ; elle « revient comme un rameau (ou palmier) ancien », signifiant qu’à la fin du mois son éclat décroît comme un fruit desséché. La comparaison avec « un vieux rameau de palmier » (al-‘urjûn al-qadîm) confirme que la lueur lunaire n’est pas continue et intrinsèque.
Ces Versets – cités exactement dans leur arabe et traduction – confirment tous que le soleil est sirâj (flambeau ardent) tandis que la lune est nûr ou munîr (lumière réfléchie). Comme le rappelle l’exégèse classique : « C’est Lui qui a fait du soleil une clarté et de la lune une lumière… Il attribue ainsi au soleil une lumière qui lui est intrinsèque et à la lune un éclairage » m.islamqa.info. En d’autres termes, la lune emprunte sa clarté au soleil ; elle « s’éteint » le jour et ne brille qu’au clair de lune. Cette interprétation est notamment celle d’Ibn ‘Abbâs dans la tradition tafsîrique : le clair de lune n’est qu’“illumination” empruntée, pas une lumière propre. Le Coran ne dit nulle part (contrairement à l’allégation d’Amir) que la lune a sa propre source ; au contraire, il utilise à maintes reprises les mots appropriés pour la qualifier d’entité réceptrice et non autonome.
📖 Sourate Yûnus (10:5) :
هُوَ ٱلَّذِى جَعَلَ ٱلشَّمْسَ ضِيَآءًۭ وَٱلْقَمَرَ نُورًۭا
« C’est Lui qui a fait du soleil une clarté (ḍiyâʾ) et de la lune une lumière (nûr). »
➡️ Ibn ʿAbbâs dit :
« Ḍiyâʾ signifie lumière ardente, et nûr signifie lumière sans chaleur, reflet, ou éteinte (munṭafiʾa – éteinte, non ardente). »
Autrement dit, la lumière du soleil est propre et intense, alors que celle de la lune est dérivée, passive.
De plus et pour confirmer tout ce qui est ci-dessus nous avons de quoi enfoncer le clou :
Une description Coranique Miraculeuse
Dans le Verset 12 de la Sourate Al-Isrâ’ (17), Allah Le Sublime Dit :
"وَجَعَلْنَا ٱلَّيْلَ وَٱلنَّهَارَ ءَايَتَيْنِ فَمَحَوْنَآ ءَايَةَ ٱلَّيْلِ وَجَعَلْنَآ ءَايَةَ ٱلنَّهَارِ مُبْصِرَةً لِّتَبْتَغُوا۟ فَضْلًۭا مِّن رَّبِّكُمْ..."
« Nous avons fait de la nuit et du jour deux signes, puis Nous avons effacé le signe de la nuit et rendu le signe du jour lumineux… » [Sourate Al-Isrâ’, 17:12]
Ce Verset a été interprété par le compagnon Ibn ‘Abbâs comme une indication que la Lune était à l’origine lumineuse, ayant sa propre lumière, mais qu’ensuite cette lumière fut retirée. Il dit explicitement :
« Le soleil est le signe du jour, et la lune est le signe de la nuit. Dieu a effacé la lumière de la lune, c’est le noir que vous voyez. »
Cette explication rejoint l'idée que la Lune, contrairement au Soleil, ne produit pas sa propre lumière mais la reflète.
Des données scientifiques en appui
Les chercheurs, aujourd’hui, confirment ce que nous savons, que la Lune ne brille pas par elle-même, mais qu’elle réfléchit la lumière du Soleil, ce que la science a vérifié de manière rigoureuse. De plus, l’aspect sombre visible à la surface lunaire est un phénomène bien connu des astronomes.
Le géologue G. Brent Dalrymple, dans un article scientifique publié en 2001 (The age of the Earth in the twentieth century, Geological Society of London), affirme que l’âge de la Lune est similaire à celui de la Terre : environ 4,5 milliards d’années.
Un autre expert en géologie, Don McDougall, mentionne que l'une des découvertes les plus importantes sur la Lune est la nature de ses roches : formées de magma refroidi, datant de ses débuts. Ces roches fondues ont donné naissance aux fameuses zones sombres visibles depuis la Terre, confirmant qu’il s’agit de traces d’anciens océans de lave. Ces régions sont encore appelées aujourd’hui Maria (pluriel de Mare, « mer » en latin), car les premiers astronomes les prenaient pour des mers.
Témoignages anciens et précision moderne
Le compagnon ‘Ali ibn Abî Tâlib (رضي الله عنه) a commenté le Verset précité en affirmant que la lumière de la Lune avait été retirée. Il indiquait que la noirceur observée était due à un phénomène naturel de refroidissement, conséquence de couches de lave figées, issues de zones de haute température.
Ces affirmations, bien que formulées il y a plus de 14 siècles, sont aujourd’hui soutenues par les données de la NASA et des missions lunaires, qui ont confirmé la structure basaltique des fameuses Maria. Ce détail remarquable, lié au Verset du Coran, n’a pu être inventé à une époque où les moyens d’observation n’existaient pas.
Le cas des fourmis mal interprété
L’autre prétendue « preuve » d’Amir est tout aussi fallacieuse. Le Verset incriminé est Sourate 27, verset 18 (An-Naml 27:18). Le Texte complet est :
« ... إِذَا أَتَوْا عَلَى وَادِ النَّمْلِ قَالَتْ نَمْلَةٌ: يَا أَيُّهَا النَّمْلُ ادْخُلُوا مَسَاكِنَكُمْ لَا يَحْطِمَنَّكُمْ سُلَيْمَانُ وَجُنُودُهُ وَهُمْ لَا يَشْعُرُونَ » .coran-seul.com
(Traduction : « Quand ils arrivèrent à la vallée des fourmis, une fourmi dit : “Ô vous les fourmis, entrez dans vos demeures, de peur que Salomon et ses armées ne vous écrasent [sous leurs pieds] sans s’en rendre compte.” »coran-seul.com.)
On voit immédiatement que ce Verset ne fait aucune mention de la composition matérielle des fourmis. C’est tout simplement la reine fourmi qui met en garde ses congénères pour éviter qu’ils ne soient écrasés accidentellement par l’armée de Salomon. Le verbe arabe employé est yaḥṭimanakum (يَحْطِمَنَّكُمْ), qui signifie « éteindre, briser ou écraser violemment » – ici traduit par « écraser ». Les versions françaises usuelles traduisent bien par « écrasent » coran-seul.com. Il n’est nulle part question de verre ou de fragilité particulière. La lecture d’Amir, qui a vu « briser » dans une traduction mal assumée, est erronée : en arabe classique, ḥaṭama signifie avant tout « pulvériser, démolir, réduire en pièces » de manière générale, pas « casser comme du verre ». Par exemple, dans le Coran même le mot est employé au sens de « démolir » ou « écraser » (voir la traduction ci-dessus). Les exégètes soulignent que ce verset décrit simplement l’action de marcher – ou d’écraser – mais rien sur la substance des fourmis.
En résumé, ces critiques montrent surtout l’incompétence flagrante d’Amir : elles confondent les traductions et ignorent les règles linguistiques classiques. Traiter les fourmis de « verre » en raison de ḥaṭama dénote une totale méconnaissance de la langue et du contexte. Il n’est guère étonnant que des spécialistes musulmans (comme Ibn Kathîr) n’ait jamais interprété ce verset de cette façon.
Conclusion – Le « touriste de l’islam » perd sa boussole
Au final, le discours d’Amir Apostat se retourne contre lui : aucune des deux affirmations ne résiste à l’examen des Textes. Le Coran, qui se distingue par sa précision lexicale, ne commet pas de confusion sur ces sujets. Il est clair qu’Amir n’a fait qu’effleurer le contenu, sans maîtriser l’arabe classique ni la tradition exégétique. Ses propos ne sont qu’un ramassis d’ignorance et de superficialité. On lira donc avec amusement, et tristesse pour lui, l’édifiant spectacle d’un « touriste de l’islam » qui s’arroge le droit de critiquer un Livre qu’il n’a ni lu ni compris. Le texte coranique reste intact et cohérent : devant la rigueur de ces versets, les prétendues « erreurs » d’Amir ne sont que le reflet de ses lacunes. Le Coran n’a pas besoin de sa défense face à de telles attaques creuses – c’est plutôt son auteur qui devrait revoir sa copie.
Sources: Diverses...
Nous avons le devoir impérieux de faire entendre des paroles véritablement musulmanes. Car aujourd’hui, ce sont d’autres qui s’arrogent le droit de parler au nom des musulmans : des islamophobes notoires comme Éric Zemmour condamnés, ou des chaînes de désinformation telles que CNews, BFM ou i24, tristement célèbres pour leurs amalgames grossiers et leur contribution active à l’alimentation de la haine antimusulmane. Deviens acteur du changement...