L’Ancien Testament insulte Noé : une preuve que ce texte n’est pas la Parole de Dieu
Les Prophètes paix sur Eux, selon l'Islam, sont l'élite et leurs comportements sont exemplaires... Ils sont innocents des passages bibliques les rabaissant.
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Lorsqu’on lit l’Ancien Testament tel qu’il est entre les mains des communautés juives et chrétiennes aujourd’hui, une question majeure s’impose :
un Livre réellement révélé par Dieu peut-il contenir des insultes et des accusations dégradantes contre Ses propres prophètes ?
La logique, la foi et la simple cohérence répondent toutes : non.
Pourtant, l’Ancien Testament – dans sa version actuelle – contient des passages qui attribuent aux Prophètes de Dieu des comportements immoraux, indignes et incompatibles avec la fonction prophétique. L’un des exemples les plus flagrants concerne le Prophète Noé (Nûh, paix sur lui), le premier Prophète envoyé aux polythéistes.
1. L’accusation : Noé se serait enivré et dénudé
Dans le livre de la Genèse (9/20-21), on lit :
« Noé planta une vigne, but du vin, s’enivra et se retrouva nu à l’intérieur de sa tente. »
Autrement dit :
le Prophète Noé, celui qui a appelé les hommes à Dieu pendant 950 ans, serait devenu ivre à en perdre toute pudeur.
Un Prophète envoyé pour guider l’humanité vers la pureté serait-il décrit par Dieu lui-même comme ivrogne et dénudé ? L’idée même est absurde.
2. Un récit qui contredit la morale… et la logique
La Genèse poursuit :
Cham, fils de Noé, aurait vu la nudité de son père, tandis que les deux autres fils (Sem et Japhet) auraient couvert leur père en marchant à reculons pour éviter de le regarder.
Puis vient l’élément le plus étrange du récit :
« Noé maudit Canaan. »
(Genèse 9/25)
Or, selon leur propre texte : Canaan n’a rien fait.
Celui qui a vu la nudité de Noé serait Cham, pas Canaan.
Pourquoi maudire le petit-fils pour une faute prétendument commise par le père ?
Cette incohérence montre l’origine humaine du passage et non une parole divine préservée.
3. Une offense directe envers un Prophète de Dieu
Dieu dit dans le Coran :
﴿ فَلَبِثَ فِيهِمْ أَلْفَ سَنَةٍ إِلَّا خَمْسِينَ عَامًا ﴾
« Il demeura parmi eux mille ans moins cinquante années. »
(Sourate Al-‘Ankabût, 14)
Un homme patient, guidé, pur, missionné durant 950 ans, serait-il décrit comme un ivrogne nu dans son campement ?
Ce récit ne correspond ni :
- à la morale d’un Prophète,
- ni à la mission qui lui fut confiée,
- ni à l’image que Dieu donne de Ses élus dans toutes les Révélations authentiques.
C’est une accusation mensongère, forgée par des groupes qui, historiquement, ont déformé leurs Écritures et n’ont pas hésité à attribuer aux Prophètes des fautes dont Dieu les a préservés.
4. Une preuve évidente de la falsification
Accuser un Prophète de Dieu d’ivresse, d’impudeur et d’incohérence familiale n’est pas un simple détail : c’est une preuve décisive que le texte a été modifié.
Si l’Ancien Testament actuel était réellement la Parole de Dieu, jamais il ne contiendrait :
- des insultes envers des Prophètes,
- des récits incohérents,
- des contradictions morales,
- ou des injustices manifestes.
Ces passages suffisent à montrer que le texte a été altéré, modifié, réécrit au fil des siècles.
Conclusion : Dieu ne salit pas Ses Prophètes
Le Prophète Noé (paix sur lui) est présenté dans le Coran comme un modèle de patience, de droiture et de pureté.
Le présenter comme ivre, nu et maudissant injustement un innocent n’est pas la parole de Dieu, mais bien celle des hommes.
Ainsi, ce récit – et d’autres du même genre – constitue une preuve catégorique que l’Ancien Testament dans sa forme actuelle n’est pas la Parole préservée de Dieu, mais un texte ayant subi des altérations et des ajouts humains.

