L'avocat Rafik Chekkat, ici, remémore ce que nous ne connaissons que trop bien : « Nous ne combattons pas l'islam, mais l'islamisme » nous dit-on. Et quand on analyse ce qu’ils appellent « islamisme », on trouve ceci (liste non exhaustive à compléter) :

Le port du foulard, du « burkini », de « tenues amples » sur les plages ou à l’école, la lutte contre l'islamophobie, le soutien à la Palestine, le vote pour les candidats qui ne font pas campagne contre les musulmans, les écoles musulmanes, les librairies musulmanes, les maisons d’édition musulmanes, les associations musulmanes, les clubs de foot musulmans, les sportifs qui se douchent en maillot, jeûner les jours de matches, les salles de sport réservées aux femmes, les menus de substitution à la cantine, l'absence les jours de fêtes religieuses, ne pas adhérer à la théorie du choc des civilisations, les imams qui tiennent un discours critique, contredire Hassen Chalghoumi, agir en justice (jihad judiciaire), invoquer la laïcité, réclamer l'égalité de traitement, parler l'arabe, manger halal, une marque sur le front… Etc...

Bref, toute visibilité du fait musulman est appelée « islamisme » par ceux qui disent n’avoir « aucun problème avec l’islam ».