🪐 Le Coran et l’univers : Non il n'y a pas d'erreurs scientifiques dans le Coran...

Dans les couloirs du temps ancien, à une époque où les cieux paraissaient noirs comme du lin brodé d’étoiles, les humains avaient des idées rudimentaires sur l’univers. Philosophes et autorités ecclésiastiques d’Europe soutenaient que la Terre était le centre du cosmos, et que tous les astres tournaient autour d’elle. Cette croyance, aujourd’hui dépassée, a régné pendant des siècles.

Avec les découvertes scientifiques de Copernic puis Galilée, tout fut bouleversé. Ils prouvèrent que le Soleil est le centre de notre système et que la Terre, loin d’être immobile, tourne. Mais ces savants furent violemment attaqués par l’Église, car leur science remettait en cause le dogme établi.

Aujourd’hui, ce récit est souvent présenté comme la victoire de la science sur la religion. Mais cela soulève une question : est-ce vraiment une victoire sur la foi dans l’absolu, ou seulement sur une conception chrétienne européenne erronée du cosmos ?


📖 Le Coran accusé d’ignorance astronomique ? Comme la bible ?

À l’ère moderne, certains affirment que le Coran véhicule des représentations archaïques de l’univers. Ils pointent des versets comme :

« Et Nous avons fait du ciel un toit protégé… »
« Et Il a fait de la terre un tapis… »

Ils concluent hâtivement que le Coran décrirait un univers « plat » avec une « voûte solide » au-dessus.

Mais cette critique repose sur une profonde ignorance de la langue arabe : c'est d'ailleurs pour cette raison, cette profonde ignorance, que des personnes comme Majid oukacha, Jack le Fou, etc., refusent catégoriquement de débattre avec des savants du monde Arabe.


📚 Une réfutation linguistique implacable

Dans la langue arabe classique :

  • "As-samâ’" (le ciel) désigne tout ce qui est au-dessus, et non une structure solide.
  • "Bina’" (bâtiment) signifie structure organisée, et non nécessairement un édifice en briques.
  • "Saqf" (toit) désigne ce qui couvre ou protège, sans impliquer de matière dure.

On dit en arabe :

"bina’ dharra" (la structure d’un atome)
"bina’ al-insân" (la constitution du corps humain)

Ainsi, dire que le ciel est un bâtiment ou un toit ne signifie pas qu’il est matériellement solide, mais qu’il joue un rôle fonctionnel de protection.


🌍 Concordance avec les découvertes modernes

Aujourd’hui, nous savons que l’atmosphère terrestre :

  • Protège la Terre des rayonnements nocifs.
  • Fait barrage aux météorites.
  • Maintient la température compatible avec la vie.

Autrement dit, elle agit littéralement comme un toit protecteur, exactement comme le décrit le Coran.

« Et Nous avons fait du ciel un toit protégé… » (Sourate 21, v.32)

Ce n’est pas une description primitive, mais une formulation linguistique géniale, fidèle à la réalité physique tout en restant accessible à tous les âges.


💡 Le Coran n’est pas un livre de science, mais un guide

Le Coran n’a pas été révélé pour être un manuel d’astronomie. Il oriente l’homme vers son Créateur, en évoquant les merveilles de l’univers pour stimuler sa réflexion :

« Dis : Regardez ce qui est dans les cieux et sur la terre. » (Sourate 10, v.101)

Le rôle du Coran est d’éveiller la conscience, pas de remplacer la recherche scientifique. La science est laissée à l’effort humain, mais les fondements moraux, spirituels et métaphysiques sont révélés par la miséricorde divine.


🔁 L’argument inversé : aucune erreur scientifique

Le plus étonnant, c’est ceci :

Si un homme du 7e siècle avait écrit un livre mentionnant les étoiles, les planètes, les pluies, les vents, les mers, les montagnes, les créatures… il aurait inévitablement commis des erreurs.

Mais dans le Coran :

  • Aucune faute scientifique.
  • Aucun anachronisme.
  • Aucun mot dépassé par la science.

Et mieux : des descriptions parfaitement en phase avec la réalité moderne, sans jamais sombrer dans le mythe.


🧭 Conclusion : miracle ou hasard ?

Le Coran ne se prétend pas livre d’astronomie, mais il en parle avec justesse, précision et élévation. Cela en fait non seulement un texte intemporel, mais aussi une preuve de son origine divine, comme le dit le Verset :

« Et Nous avons placé dans le ciel des constellations et l’avons embelli pour ceux qui regardent. » (Sourate 15, v.16)

Il ne s’agit donc pas d’un combat entre science et Foi, mais d’un éveil de la raison vers le Créateur, à travers la contemplation de la création.