Les Hommes ont -autorités- sur les femmes… S4V34 – Au-Delà Des Déformations Islamophobes
Autorités ; c’est-à-dire celui qui est responsable de l’amélioration et de l’accomplissement

Réponse aux ex-musulmans radicalisés islamophobes, et autres, qui déforment le Verset suivant « Les Hommes ont autorités sur les femmes... » – » الرِّجَالُ قَوَّامُونَ عَلَى النِّسَاءِ » – S4V34 :
Certains individus affirment que le Verset coranique faisant référence à la » Qawama / autorité » des hommes sur les femmes implique une forme d’esclavage ou de soumission totale de la femme à son époux. N’oubliez pas qu’il s’agit d’une traduction approchée ce que nous détaillerons plus précisément ci-dessous. Cette interprétation est non seulement erronée, mais elle déforme profondément la signification et l’esprit des Enseignements Islamiques généraux, comme l’explique, par exemple, le Dr. Haytham Talaat.
La » Qawama / Autorité » : Responsabilité et Protection, Non Domination
Le Cheikh, qu’Allah Ta3ala Le Préserve, souligne que la » Qawama / Autorité » est intrinsèquement liée à la notion d’être » Qâ-im (debout – à l’affût) a3la al-amal (des actions, affaires, obligations, responsabilités) « , c’est-à-dire celui qui est responsable de l’amélioration et de l’accomplissement. Ainsi, la » Qawama » de l’homme est avant tout une responsabilité et une charge ( taklîf ), et non un honneur ( tashrif ) lui conférant une domination arbitraire. Allah (Exalté soit-Il) a institué cette responsabilité pour le bien de la femme, faisant de l’homme le responsable de sa protection, de la sauvegarde de ses droits et de sa défense.
Protection et Droits de la Femme en Islam
Loin d’être une sujétion, la » Qawama » est présentée comme un soutien et une source de dignité pour la femme. La vidéo explique que la » wilaya » (tutelle) de l’homme, notamment dans le contexte du mariage, vise à protéger la femme de l’exploitation et à garantir ses droits.
Par exemple, la nécessité d’un » wali » (tuteur) pour le mariage n’est pas une restriction de la liberté de la femme, mais une protection contre un homme qui voudrait l’épouser en secret pour ensuite l’abandonner. Le » wali » est responsable de préserver les droits financiers de la femme, tels que le » mahr » (dot), qu’elle pourrait négliger pour diverses raisons.
De plus, la femme en Islam ne peut être mariée sans son consentement explicite. Si un tuteur impose un mari qu’elle refuse, le mariage est nul et non avenu. L’histoire de la femme venue se plaindre au Prophète (paix et bénédictions sur Lui) que son père l’avait mariée à un homme non convenable illustre que la décision finale revient à la femme. Le rôle du tuteur est de superviser et de s’assurer que ses droits sont respectés.
Aicha (Qu’Allah l’Agrée) a dit : Une fille était venue chez moi et m’informa que son père l’a mariée à son neveu pour élever son rang social, je lui ai suggérée d’attendre le Prophète (

) et de lui exposer son problème. Dès son arrivée, elle l’informa de son histoire, après quoi le Prophète a convoqué le père et a demandé à la fille de choisir entre l’annulation et l’acquiescement du mariage. Puis la fille a dit : ô Messager d’Allah ! J’accepte ce qu’a fait mon père, mais j’ai voulu montrer aux femmes que les pères n’ont pas le droit exclusif sur le mariage de leurs filles. » (Rapporté par An-Nassa-i).
Contrairement à l’idée d’une emprise totale, l’homme n’a aucune autorité sur les biens de sa femme en Islam. Elle a la pleine liberté de disposer de ses finances comme elle l’entend et possède une responsabilité financière indépendante, égale à celle de l’homme.
Un Cadre de Responsabilités Complémentaires
La vidéo met en lumière que la » Qawama » s’exerce principalement dans les domaines où la femme a naturellement besoin du soutien de l’homme, et n’empiète ni sur sa dignité ni sur son intégrité. Elle se manifeste concrètement par l’obligation pour l’homme de subvenir aux besoins financiers de sa femme ( la » nafaqah « ), de la protéger et de veiller sur elle. En retour, la femme a également des obligations, comme l’obéissance à son mari dans le cadre du bien, contribuant ainsi à l’harmonie du foyer.
Dénonciation des Manipulations et des Cas Isolés
La vidéo dénonce la malhonnêteté intellectuelle de ceux qui utilisent des cas isolés d’hommes injustes pour critiquer le principe de la » Qawama » tel qu’il est prescrit en Islam. Les « promoteurs de l’hérésie » et les mouvements féministes exploitent ces situations particulières pour semer le doute et inciter les femmes à la rébellion. La vidéo affirme que lorsqu’un homme abuse de son droit de » Qawama « , il peut se voir retirer ce droit par un juge.
Une Relation de Complémentarité et de Miséricorde
L’Islam envisage la relation entre l’homme et la femme comme une relation de complémentarité, de coopération, de respect mutuel, d’affection et de miséricorde. Le succès de la femme n’est pas perçu comme une menace pour l’homme, mais comme un succès pour la famille et la société dans son ensemble.
Conclusion
En conclusion, l’interprétation de la » Qawama » comme une forme d’esclavage de la femme est une distorsion malveillante des enseignements islamiques. La » Qawama » est une responsabilité confiée à l’homme pour protéger, soutenir et subvenir aux besoins de la femme, tout en préservant ses droits et sa dignité. Les droits étendus accordés aux femmes en Islam, tels que la liberté de choix en matière de mariage et l’indépendance financière, réfutent catégoriquement l’idée d’une quelconque forme d’esclavage. Les véritables problèmes surviennent lorsque les hommes manquent à leurs responsabilités ou adoptent des comportements contraires aux principes islamiques, et non du principe de la » Qawama » lui-même. Il est crucial de comprendre la » Qawama » dans son contexte islamique global, qui valorise et honore la femme.
Notes importantes pour avoir une vision bien plus précise, complexe du mot » Qawama – Autorité » que le résumé simpliste distillé par les radicalisés islamophobes :


On peut donc saisir, au-delà de cette traduction, bien plus large, qu’Allah Ta3ala dit : « Les Hommes se tiennent debout, se chargent, s’acquittent ( de leurs responsabilités concernant les ) les femmes…« .
Concernant l’obéissance des épouses à leurs époux, lorsqu’un époux est tenu de prendre une décision finale, il est requis que cette décision soit en conformité avec le Bien et ce qu’Allah, Exalté soit-Il, aime. Ce Verset ne signifie en aucun cas, contrairement à ce que certains prétendent faussement, que l’épouse doit obéir aveuglément à tout ce que dit son époux, y compris à des décisions extravagantes ou déraisonnables. Si l’époux capte que l’avis de son épouse est plus proche de la vérité il doit l’imposer. Aussi.