Dans son livre intitulé Incroyable Islam, dont le titre lui-même témoigne déjà d’une intention moqueuse, les erreurs grossières, les mensonges flagrants, les caricatures vulgaires et les commentaires malveillants sont monnaie courante. J’aimerais ici revenir sur un passage issu de la seconde partie de son ouvrage, où l’auteur écrit la chose suivante :

« Éternellement vierges, jamais jalouses entre elles. Recousues par Allah en personne après chaque rapport, éternellement avides de satisfaire leur époux. »

Ce passage illustre parfaitement son style : une dérision volontaire et vulgaire, détachée de toute rigueur intellectuelle. Non seulement il ne cite pas les Versets du Coran qu’il prétend commenter, mais il les déforme, les fantasme et les insulte. Cela montre à quel point il est important d’apporter une réponse claire et fondée.

Contrairement à ce que certains de ses partisans prétendent, il ne se contente pas de « citer les sources » (et ici il ne cite aucune source) : il les falsifie, les détourne et les instrumentalise selon ses préjugés, ce qui constitue une grave malhonnêteté intellectuelle... Sa lecture est non seulement partielle, mais aussi profondément réductrice, à mille lieues de la richesse, de la subtilité et de la profondeur du Message Coranique.

Je suis donc dans l’obligation ici de corriger ce qu’il ignore – ou feint d’ignorer peut être – avec arrogance. Rappelons d’ailleurs que ce personnage a explicitement refusé tout débat avec un savant arabe, spécialiste des Textes Islamiques et des ambiguïtés soulevées par ce type de polémistes. Il a fui l’échange en prétextant ne pas maîtriser la langue arabe. Pas mal l'excuse alors que nous pouvons trouver des traducteurs... Ce manque de qualification manifeste devrait l’inviter à plus d’humilité. Mais encore faudrait-il, pour cela, posséder un minimum de droiture morale et de décence intellectuelle.

Refusant le débat honnête, fuyant le savoir, et préférant la provocation à la vérité, il est temps de réfuter les inepties de cet individu. Et qu'Allah Le Sublime nous Facilite.

Ce que dit Ali Babal, le vulgaire, doit être réfuté : "Éternellement vierges, jamais jalouses entre elles. Recousues par Allah en personne après chaque rapport, éternellement avides de satisfaire leur époux." P13.

Réfutation (prenez le temps de lire jusqu'à la fin car certaines précisions de grande importance seront précisées) :

  1. Une réduction grossière et sexuelle du Paradis

Ali Babal ne cite aucun texte religieux, il reformule de manière volontairement vulgaire, obscène et moqueuse, afin de réduire la promesse divine à une caricature pornographique. C’est une méthode bien connue : sortir un élément de son contexte, l'exagérer à l’extrême, puis s’en moquer pour diaboliser la Foi.

Or, dans le Coran et les Hadiths Authentiques, les descriptions du Paradis incluent bien des plaisirs "physiques" (les précisions qui viendront ci-dessous sont, je dois le répéter, de grande importance) — nourriture, habitations, paix, épouses — mais ils sont toujours présentés dans un cadre spirituel, moral et équilibré. Le Paradis est un lieu de récompense absolue, pour des croyants ayant lutté pour Dieu, patienté dans l'obéissance et l'éloignement de la désobéissance, dans ce monde rempli d'épreuves et de tentations.

  1. Des houris, oui — mais pas comme il l'insinue

Le Coran mentionne les "ḥûr ʿîn", souvent traduites par "épouses aux grands yeux", dans plusieurs Versets :

« … et [ils auront] auprès d’eux des épouses purifiées. »
(Coran 2:25)

« Des Houris, cloîtrées (Maqsoûrât - c'est-à-dire : chaste, retirée, protégée dans ses appartements. Ou encore exclusivement dévouées à leurs époux.) dans les tentes. » (Coran 55:72)

« Nous les avons créées d’une création spéciale, et Nous les avons rendues vierges, aimantes, de même âge (éternellement jeunes). »
(Coran 56:35-37)

🔹 Ces descriptions visent à parler aux êtres humains dans un langage qu’ils comprennent, et à évoquer une joie parfaite, sans jalousie, impureté, ou déséquilibre.

🔹 Les Houris ne sont ni des objets sexuels ni des caricatures masculines de fantasmes. Elles sont des épouses... Elles incarnent la pureté, la paix, la beauté, et l’amour sincère....

  1. Le Paradis n’est pas qu'une présence de plusieurs épouses :

Réduire le Paradis à une question de vierges est une falsification majeure.

Le Prophète ﷺ a dit :

« Allah a dit : J’ai préparé pour Mes serviteurs vertueux ce qu’aucun œil n’a vu, aucune oreille n’a entendu, et ce que nul cœur n’a jamais imaginé. »
(Hadith Qudsi, Bukhari, Muslim)

🔹 Le Paradis, c’est avant tout :

  • la proximité avec Allah Le Très Haut,
  • la paix absolue,
  • l’absence de souffrance, de maladie, de tristesse, de mort, d’injustice,
  • la réunion avec les croyants,
  • des plaisirs purs, et adaptés à la nouvelle nature des gens du Paradis.

Et surtout : la satisfaction d’Allah Le Sublime, qui sera la plus grande des récompenses : "Aux croyants et aux croyantes, Allah a promis des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, pour qu'ils y demeurent éternellement, et des demeures excellentes, aux jardins d'Eden [du séjour permanent]. Et la satisfaction d'Allah est plus grande encore, et c'est là l'énorme succès." (Coran 9:72).

  1. La jalousie et l’humiliation n’existent pas au Paradis

Ali Babal écrit : « jamais jalouses entre elles » sur un ton moqueur. En réalité, cela reflète une vérité sublime : le Paradis est débarrassé de toute rancune, jalousie, peine ou injustice.

« Nous aurons enlevé toute rancune de leurs cœurs, et ils seront comme des frères, sur des lits, face à face. »
(Coran 15:47)

🔹 Là où lui voit une "soumission féminine grotesque", l’islam promet une harmonie parfaite, sans conflit, ni jalousie, ni tristesse. Un monde parfait, tout simplement.

  1. L’intention d’Ali Babal : ridiculiser, pas comprendre

Ce type de propos n’est pas écrit pour s’informer, comprendre, ou dialoguer. Il est écrit pour rire, salir, provoquer, en transformant la Foi des autres en objet de dérision.

Mais ce n’est ni une démarche rationnelle, ni honnête.

Conclusion :

Ali Babal transforme une Promesse Divine en une caricature indécente. Mais ce faisant, il révèle sa propre obsession, non pas celle des Textes. L’islam ne fait pas du Paradis ce qui est présent dans son esprit déplacé, mais une récompense parfaite, équilibrée, adaptée aux âmes purifiées. Et cela, autant pour les hommes que pour les femmes.

Il peut continuer de rire… mais il ne réfute rien. Il s’amuse à ignorer, à fuir les vrais savants, et à mépriser ce qu’il ne comprend pas.

J'aimerais rajouter et c'est super important quelque chose qu'Ali Babal le touriste de l'Islam ne capte radicalement pas :

Le Paradis : un monde hors du temps, hors des lois physiques, hors des limites humaines

Le Prophète ﷺ a dit :

« Allah a dit : J’ai préparé pour Mes serviteurs vertueux ce que nul œil n’a vu, nulle oreille n’a entendu, et ce que nul cœur humain n’a jamais imaginé. »
(Hadith Qudsi, rapporté par al-Bukhârî et Muslim)

🔹 Ce Hadith fondamental signifie que les descriptions du Paradis ne sont que des analogies : elles parlent à notre monde limité pour évoquer un monde sans limites. Ce n’est pas une simple prolongation améliorée de la vie d’ici-bas, mais une réalité entièrement différente, où les lois du temps, de la biologie, du désir ou de la matière ne s’appliquent plus.

L’erreur d’Ali Babal : projeter une logique vulgaire et terrestre

Quand Ali Babal écrit :

« Recousues par Allah en personne après chaque rapport… »

… il commet un double contre-sens :

  1. Il prend une image céleste et la rabaisse au niveau de l’anatomie humaine la plus crue.
  2. Il ignore que la virginité, dans les textes, n’est pas biologique terrestre: elle signifie pureté, renouveau, absence de lassitude, découverte constante, non pas chirurgie ou réparation grotesque. Il n'y a pas de blessures, de douleurs au Paradis ce qu'il est sensé savoir mais il l'ignore. J'ai donc raison quand je dis " touriste de l'islam ".

Il s’imagine un cycle mécanique et malsain, alors que la description islamique évoque une relation pleine d’amour, de nouveauté, et de perfection, sans ennui, sans usure, sans domination ni humiliation.

Remarquez bien que ses fidèles donateurs, en affirmant qu'il ne fait de relayer des Sources Musulmanes, sont au-delà de la malhonnêteté...

Une découverte éternelle, sans fatigue ni conflit

Le Coran, parlant des relations au Paradis, insiste sur l’harmonie parfaite entre les époux :

« Ils auront auprès d’eux des épouses purifiées, et ils y demeureront éternellement. »
(Coran 2:25)
« Nous les avons créées d’une création spéciale, et Nous les avons rendues vierges, aimantes, de même âge. »
(Coran 56:35-37)

🔹 C’est l’amour pur, la compagnie sincère, le renouveau permanent, sans lassitude ni conflits.
🔹 Certains savants, comme al-Qurṭubī ou Ibn Kathīr, précisent que cette « virginité renouvelée » est l’absence de toute trace de souillure, d’impureté, de fatigue, et non un retour médical à un état physique. Le Paradis n’est pas un hôpital.

L’amour dans le Paradis : au-delà du corps, une récompense pour l’âme

Concernant le couple au Paradis il s’agit d’un compagnonnage éternel, où la relation est pleine de Rahma (miséricorde), de Sakīna (paix), et de Mahabba (amour sincère).

« Et parmi Ses signes : Il a créé de vous, pour vous, des épouses, afin que vous trouviez auprès d’elles tranquillité. Il a mis entre vous de l’affection et de la miséricorde. »
(Coran 30:21)

🔹 Ce Verset, bien que révélé pour ici-bas, trouve sa perfection dans l’au-delà, où l’amour est libéré de toute souffrance, trahison, jalousie ou séparation.

Conclusion : une moquerie fondée sur l’ignorance et la vulgarité

Ali Babal ne réfute pas l’islam. Il dévoile son incapacité à penser au-delà de ses fantasmes terrestres. Il projette un imaginaire sexuel abîmé sur une promesse spirituelle sublime. Là où le Paradis propose un amour pur et sans fin, il ne voit que biologie et brutalité. Là où le texte sacré évoque pureté, sérénité et renouveau, il parle de couture post-coïtale.

En réalité, il ne comprend pas, il n’étudie pas, il méprise. Mais comme le dit si bien le Coran :

« Ils savent ce qui est apparent de la vie d’ici-bas, mais ils sont inattentifs à l’au-delà. »
(Coran 30:7)
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