Face à l'horreur : quand l'extrême droite médiatique tente d'occulter l'islamophobie meurtrière...

Ce vendredi matin, Aboubakr a été sauvagement assassiné dans des circonstances qui ne laissent aucun doute sur le caractère islamophobe et terroriste de ce crime. Pourtant, à peine la tragédie connue, certains médias d'extrême droite se sont empressés de tenter d'étouffer la nature réelle de cet acte ignoble.

À titre d’exemple, un journaliste du média Frontières a cherché à minimiser, voire à nier, l’évidence : le mobile islamophobe. Cette attitude n’est malheureusement pas un cas isolé. Elle révèle une mécanique bien rodée : lorsqu’un crime vise un musulman, on tente de l’effacer, de le dissoudre dans des explications fuyantes ou banales. À l'inverse, lorsqu'un fait divers implique une personne d'origine étrangère, c’est sans la moindre prudence que ces mêmes cercles brandissent immédiatement les termes "islamiste" ou "musulman", entretenant sciemment une atmosphère de suspicion généralisée envers l'ensemble des musulmans.

Cette inversion constante de la réalité trahit une volonté de manipuler l'opinion publique, d'alimenter une haine sourde, d’ancrer dans les esprits l'idée délétère que l'islam serait par essence un problème, et que les musulmans seraient toujours du mauvais côté des tragédies.

Le meurtre d'Aboubakr est un rappel brutal que l'islamophobie tue. Et que nier cette réalité, c'est non seulement insulter la mémoire des victimes, mais aussi participer à l'escalade de cette haine.

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