L’islamophobie tue, l’extrême droite médiatique couvre mais pas qu'eux...
Nous ne devons ni oublier, ni accepter de ne pas avoir des expressions Musulmanes de qualité.

Face à l'horreur : quand l'extrême droite médiatique tente d'occulter l'islamophobie meurtrière...
🇫🇷 FLASH — Le « journaliste » d’extrême droite Jordan Florentin, de son vrai nom Jordan Da Rocha, est épinglé après avoir diffusé des fake-news sur l’ATTENTAT ISLAMOPHOBE de la mosquée d’Alès.
— Alertes Racisme (@AlertesRacisme) April 26, 2025
Celui-ci affirmait que la thèse d’un acte ISLAMOPHOBE révèle « de l’absurde ». pic.twitter.com/u6eXZHh4Os
Ce vendredi matin, Aboubakr a été sauvagement assassiné dans des circonstances qui ne laissent aucun doute sur le caractère islamophobe et terroriste de ce crime. Pourtant, à peine la tragédie connue, certains médias d'extrême droite se sont empressés de tenter d'étouffer la nature réelle de cet acte ignoble.
À titre d’exemple, un journaliste du média Frontières a cherché à minimiser, voire à nier, l’évidence : le mobile islamophobe. Cette attitude n’est malheureusement pas un cas isolé. Elle révèle une mécanique bien rodée : lorsqu’un crime vise un musulman, on tente de l’effacer, de le dissoudre dans des explications fuyantes ou banales. À l'inverse, lorsqu'un fait divers implique une personne d'origine étrangère, c’est sans la moindre prudence que ces mêmes cercles brandissent immédiatement les termes "islamiste" ou "musulman", entretenant sciemment une atmosphère de suspicion généralisée envers l'ensemble des musulmans.
Le meurtre sauvage d'Aboubakar dans la mosquée du Gard est aussi le produit d'un système : un système qui glorifie l'islamophobie à longueur de journée, en fait un devoir morale et nie la réalité sociologique de la haine que subissent les musulmans.
— Amine Snoussi (@amin_snoussi) April 26, 2025
Allah yarhmou 🕊️ pic.twitter.com/4Ximwk3yaL
Cette inversion constante de la réalité trahit une volonté de manipuler l'opinion publique, d'alimenter une haine sourde, d’ancrer dans les esprits l'idée délétère que l'islam serait par essence un problème, et que les musulmans seraient toujours du mauvais côté des tragédies.
Le meurtre d'Aboubakr est un rappel brutal que l'islamophobie tue. Et que nier cette réalité, c'est non seulement insulter la mémoire des victimes, mais aussi participer à l'escalade de cette haine.
Nous ne devons ni oublier, ni accepter de ne pas avoir des expressions Musulmanes de qualité.
Face au silence complice, nous devons nous organiser. Soutenez notre combat contre l'islamophobie en faisant un don.