Il y a ceux qui ont embrassé l’Islam avec sincérité, et ceux qui ne l’ont qu’effleuré – des touristes de la foi, repartis aussitôt qu’ils ont réalisé que l’Islam exigeait engagement, discipline et transcendance de l’ego.

Aujourd’hui, certains de ces "ex-musulmans", reconvertis en critiques "professionnels", passent leur temps à attaquer les musulmans pratiquants, surtout lorsqu’ils réussissent.

Leur discours, truffé d’amertume, cherche à faire croire que l’Islam serait une religion de renoncement économique, que la piété serait forcément synonyme de misère, et que quiconque aspire à l’élévation matérielle tout en restant fidèle à sa Foi se serait déjà égaré.

Mais en vérité, cette rhétorique n’est que le masque d’une jalousie mal dissimulée et d’une ignorance abyssale. L’Islam n’a jamais prôné la pauvreté volontaire ni condamné la richesse : il appelle au juste milieu, à l’équilibre entre spiritualité et responsabilité matérielle.

Ce sont ces nuances que ces ex-musulmans (en réalité touristes de l'islam car aucun n'est véritablement ex Musulman), désormais mercenaires du climat islamophobe ambiant, refusent de voir.

Et pendant qu’ils crachent sur la communauté qu’ils ont désertée, ils tendent eux-mêmes la main – non pas pour aider, mais pour récolter des dons, des clics, et des opportunités personnelles, au service d’une croisade contre l’Islam dont ils sont devenus les mascottes lucratives.


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Dans un récent entretien, Cheikh Hatim a répondu à une question sincère d’un frère : « Pourquoi ai-je l’impression que vouloir devenir millionnaire va à l’encontre de l’Islam ? » Une interrogation partagée par beaucoup de musulmans aujourd’hui, tiraillés entre ambition matérielle et fidélité spirituelle.

Le Cheikh rappelle une vérité essentielle : le problème ne vient pas de l’Islam, mais de notre compréhension partielle et émotionnelle de celui-ci. L’Islam ne condamne ni la richesse, ni le succès matériel. Ce qu’il condamne, c’est l’attachement excessif au bas-monde (dounia) et la transgression des limites fixées par Allah Le Sublime, notamment par l’usure.

Il démonte l’idée reçue selon laquelle le Prophète ﷺ aurait été « pauvre » au sens où l’on entend aujourd’hui. Certes, il vivait avec simplicité, parfois dans le besoin. Mais les Textes authentiques nous montrent aussi qu’il a laissé derrière lui des biens d’une valeur considérable et qu’il a sacrifié cent chamelles lors d’un seul pèlerinage, une richesse immense ! Le Prophète ﷺ était détaché de la dounia, non démuni.

Le cœur du message est clair : ce n’est pas ce que tu possèdes qui compte, mais ce que ton cœur en fait. On peut être riche et proche d’Allah Le Très Haut, comme on peut être pauvre et totalement absorbé par l’amour de la dounia. L’essentiel est dans le rapport du cœur aux biens. Tout simplement…

Cheikh Hatim, qu’Allah Le Très Haut le Préserve, met aussi en garde : aujourd’hui, l’accès à la richesse passe souvent par des systèmes biaisés, notamment l’endettement et l’usure – de véritables pièges pour le croyant. Il invite donc à une quête responsable de la richesse, ancrée dans l’éthique islamique, la zakat, l’aumône, et la lucidité face à un monde économique souvent illusoire.

Conclusion : vouloir devenir millionnaire n’est pas haram. Ce qui l’est, c’est de perdre son âme en cours de route.


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