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Mettre fin aux idées fausses sur l’Islam et les prisonnières de guerre

De nombreuses vidéos sur YouTube et d’autres plateformes, souvent partagées par des personnes se disant « ex-musulmanes », propagent des informations erronées sur l’Islam.

Parmi ces fausses affirmations, certaines prétendent que l’Islam permettrait le viol des prisonnières de guerre non musulmanes en cas de conflits entre pays. Cette idée est totalement fausse et n’a aucun fondement, ni dans les textes religieux, ni dans l’histoire de l’Islam.

Au contraire, l’Islam considère la fornication comme un péché grave, et le viol comme un acte encore plus condamnable.

Pire encore, certains discours vont jusqu’à associer des crimes odieux, comme le viol commis par un individu avec des origines musulmanes, à une soi-disant forme de « jihad ». Cette idée est absurde et n’a aucun lien avec les enseignements de l’Islam.

De telles affirmations visent à salir l’image des musulmans en les présentant comme des criminels, ce qui alimente des préjugés dangereux et injustes.

Un contexte historique, pas une réalité moderne :

Il est important de préciser que ces discussions concernent une époque très ancienne, celle du Prophète (paix sur Lui) et des périodes qui ont suivi, où les conflits armés étaient fréquents et où les sociétés n’avaient pas de prisons modernes.

À cette époque, les captifs ou captives de guerre étaient parfois accueillis par les musulmans pour leur offrir protection, dans un contexte où les laisser libres pouvait signifier un retour au combat contre eux.

Loin de permettre des abus, l’Islam imposait des règles strictes pour préserver la dignité de ces personnes, avec des interdictions claires contre toute forme de violence ou d’exploitation.

Les principes éthiques de l’Islam :

Les enseignements de l’Islam, basés sur le Coran et les paroles du Prophète paix sur Lui, condamnent fermement tout acte de violence sexuelle. Les règles concernant les captives de guerre, à cette époque, étaient encadrées par des principes éthiques rigoureux, comme l’interdiction des relations avec les captives non issues des « Gens du Livre » (juives ou chrétiennes) sauf en cas de mariage légal ou de conversion volontaire. Ces règles montrent que l’objectif n’était pas l’exploitation, mais la protection et la recherche de paix dans un contexte de guerre.

Combattre la désinformation :

En résumé, les accusations selon lesquelles l’Islam autoriserait le viol des prisonnières de guerre sont des mensonges qui déforment les enseignements de cette religion. Ces fausses idées, propagées pour nuire à l’image des musulmans, ignorent les principes éthiques et les règles strictes qui guidaient les pratiques à une époque ancienne, bien loin de la réalité de 2025. En comprenant le contexte historique et les valeurs de l’Islam, on peut déconstruire ces amalgames et promouvoir une vision juste et respectueuse.


Les Ex Musulmans prétendent que le viol des captives/prisonnières de guerre, en Islam, est licite !
Les sources Musulmanes mentionnent que la Zakat (l’aumône obligatoire) peut être utilisée pour libérer les esclaves.

Contexte historique et protection des captifs dans l’Islam à une époque ancienne

À une époque reculée, bien avant l’existence des prisons modernes, les conflits armés entre différents peuples étaient fréquents. Dans ce contexte, lorsqu’un groupe remportait une victoire, les captifs ou captives de guerre posaient un dilemme : les libérer risquait de les voir reprendre les armes contre leurs anciens adversaires, mais les exécuter allait aussi à l’encontre d'une envie de les voir embrassés l'Islam sincèrement.

Selon les sources islamiques, les musulmans, en accueillant ces captifs chez eux, leur offraient donc une protection contre une possible peine de mort. Cet accueil n’était pas motivé par des intentions malveillantes, mais visait à préserver leur vie tout en apaisant les tensions, dans un contexte où la guerre rendait la coexistence difficile.

De plus, l’Islam prévoyait des mécanismes permettant à ces captifs de s’affranchir rapidement, favorisant ainsi une réconciliation et une paix durable.

Règles strictes concernant les relations avec les captives de guerre

Les sources islamiques établissent des règles claires concernant les captives de guerre, notamment en matière de relations personnelles. Il était strictement interdit à un musulman d’avoir des rapports sexuels avec une captive de guerre si elle n’appartenait pas aux « Gens du Livre » (juives ou chrétiennes) ou si elle était polythéiste (par exemple, païenne, hindoue, bouddhiste) ou athée.

Cette interdiction montre que l’accueil d’une captive chez un musulman n’avait pas pour but la satisfaction de désirs personnels. Si tel avait été le cas, aucune distinction religieuse n’aurait été faite, et les relations auraient été autorisées avec toutes les captives, quelle que soit leur croyance.

Fondements religieux et juridiques

Ces règles s’appuient sur des textes coraniques et des interprétations de savants musulmans renommés. Par exemple :

  • Sourate Al-Mumtahana (60:10) : « Ne conservez pas les liens du mariage avec les incroyantes. »
  • Sourate Al-Maïda (5:5) : Ce verset autorise le mariage avec des femmes juives ou chrétiennes, mais pas avec d’autres.
  • Sourate Al-Baqara (2:221) : « N’épousez pas les femmes associatrices tant qu’elles n’auront pas la Foi ; une esclave croyante vaut mieux qu’une associatrice. »

Des juristes éminents, comme l’Imam Nawawi (de l’école chafi’ite), ont précisé qu’un musulman ne pouvait avoir de relations avec une captive païenne ou non-croyante, sauf si elle se convertissait à l’Islam. Ces interprétations montrent que l’objectif était de respecter des principes éthiques et religieux, et non de chercher des privilèges personnels.

Conditions de l’asservissement à l’époque

L’asservissement, dans ce contexte historique, était strictement lié aux batailles. Seules les personnes capturées sur le champ de bataille pouvaient être concernées. Il était interdit d’asservir des civils ou de s’introduire dans des maisons pour capturer des individus.

Par exemple, lors de la bataille de Badr, qui opposait les musulmans à des polythéistes, aucune captive n’a été prise comme asservie, ce qui illustre la rigueur de ces règles.

Une approche humanitaire dans un contexte de guerre

En résumé, à une époque sans prisons ni structures pour gérer les captifs de guerre, l’Islam proposait un système où les musulmans accueillaient les captifs/captives pour leur offrir protection et sécurité, tout en respectant des règles strictes basées sur la religion.

Ces règles, appuyées par des versets coraniques et des avis juridiques, visaient à préserver la dignité des captives et à favoriser des relations pacifiées.

L’interdiction des relations avec les captives non issues des Gens du Livre, ainsi que les voies d’affranchissement rapides, montrent que l’objectif n’était pas l’exploitation, mais la recherche d’une coexistence respectueuse dans un monde marqué par les conflits.

bISMILLAH
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