Ramadan et pôles nord et sud !

Certaines personnes, dans leur ignorance crasse et leur méchanceté moqueuse, osent prétendre que l’islam serait une religion déconnectée de la réalité, incapable de s’adapter au monde tel qu’il est. Ces islamophobes, avec leur arrogance mal placée, soutiennent que les sources musulmanes seraient muettes sur le Ramadan dans des régions où le soleil refuse de se coucher ou de se lever pendant des mois, comme si cela suffisait à discréditer une Foi millénaire. Pire encore, ils se gaussent en affirmant que le Coran, qu’ils caricaturent comme décrivant une terre plate, n’aurait de toute façon rien à offrir face à cette question. Nous allons démontrer, avec clarté et fermeté, à quel point leur raisonnement est aussi creux que leurs préjugés.

Réfutation : L’Islam a des Réponses Claires pour le Jeûne dans les Régions aux Cycles Solaires Extrêmes.

Une objection parfois soulevée à l’encontre de l’islam concerne la pratique du jeûne du Ramadan dans les régions du monde où le soleil ne se couche pas pendant de longues périodes, voire ne se lève pas pendant des mois. Certains prétendent que l’islam, en basant le début et la fin du jeûne sur l’aube et le coucher du soleil, ne fournirait aucune directive pour ces situations extrêmes, insinuant une prétendue limitation de la compréhension divine ou prophétique. Cet article vise à réfuter catégoriquement cette allégation infondée en s’appuyant sur les principes islamiques et les clarifications apportées par les textes religieux.

L’Argument Erroné : Une Vision Partielle et Ignorante

L’argument selon lequel l’islam serait pris au dépourvu face à la problématique du jeûne dans les régions aux cycles solaires anormaux repose sur une compréhension simpliste et une ignorance des principes fondamentaux de la jurisprudence islamique. Il suggère, à tort, que les prescriptions religieuses ne tiendraient pas compte de la diversité géographique de la planète.

La Réponse Islamique : Flexibilité et Adaptation Guidées par les Textes

Loin d’être pris au dépourvu, les érudits musulmans, anciens et contemporains, ont clairement statué sur la manière dont les musulmans vivant dans ces régions doivent accomplir leurs obligations religieuses, y compris le jeûne et la prière …. Ces directives sont solidement ancrées dans les textes islamiques et témoignent de la sagesse et de la praticité de la loi islamique.

• Reconnaissance de la Rareté des Cas Extrêmes : •

L’islam reconnaît que les régions où le soleil ne se lève ou ne se couche pas pendant des mois sont des exceptions par rapport au reste du monde habité. Cette rareté n’invalide en rien la règle générale basée sur les cycles solaires habituels.

• Principe de Facilité et de Capacité :

Un principe fondamental de l’islam, souligné dans notre précédente conversation, est que « Dieu n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité« …. Ce principe guide l’ensemble des lois islamiques et permet des aménagements en cas de difficulté extrême.

• Recours à l’Estimation (Taqdir:

Face à l’absence de signes naturels clairs (lever et coucher du soleil), la jurisprudence islamique prévoit le recours à l’estimation (taqdir). Les habitants de ces régions sont tenus de se baser sur les horaires de la région habitée la plus proche où les cycles jour-nuit sont distincts et où les heures des cinq prières sont reconnaissables…. Cette méthode d’estimation garantit l’accomplissement des obligations religieuses dans un cadre temporel logique et cohérent.

• Preuve Textuelle du Taqdir :

Le Hadith du Dajjal : Les sources citent un Hadith prophétique éloquent à ce sujet. Lorsque les compagnons interrogèrent le Prophète Muhammad (que la paix et les bénédictions soient sur lui) sur la durée du séjour de l’Antéchrist (Dajjal) sur terre, il mentionna des jours d’une durée inhabituelle, dont un jour comme une année. Les compagnons demandèrent alors si la prière d’une seule journée suffirait pour un jour aussi long. Le Prophète répondit : « Non, estimez pour cela« .

Ce Hadith constitue une preuve claire de la permission, voire de l’obligation, d’estimer les temps de prière (et par analogie, les temps de jeûne) lorsque les cycles naturels habituels sont perturbés. Il est explicitement indiqué que le jour d’une année ne doit pas être considéré comme un seul jour pour les cinq prières, mais que celles-ci doivent être réparties sur vingt-quatre heures selon une estimation basée sur les intervalles de temps habituels.

• Application au Jeûne :

Le même principe d’estimation s’applique au jeûne du Ramadan. Les musulmans vivant dans ces régions doivent estimer le début et la fin de leur jeûne en se basant sur les horaires d’une région voisine où la distinction entre le jour et la nuit est claire sur une période de vingt-quatre heures. Cela inclut la détermination du début et de la fin du mois de Ramadan.

• Possibilité de Fatwas Spéciales :

Comme mentionné dans notre conversation précédente, dans les cas d’extrême difficulté, comme celui évoqué en Suède avec une nuit de seulement 28 minutes, une fatwa spéciale (avis religieux) peut être émise, potentiellement en se référant aux horaires de La Mecque si la contrainte est excessive pour les habitants locaux. Cela démontre la capacité de la jurisprudence islamique à s’adapter aux situations les plus rares et les plus complexes.

Conclusion : Une Religion Universelle et Pragmatique n’en déplaise aux haineux En conclusion, l’affirmation selon laquelle l’islam n’aurait aucune réponse à la problématique du jeûne dans les régions aux cycles solaires extrêmes est manifestement fausse. L’islam, à travers ses principes de flexibilité, la guidance prophétique contenue dans les Hadiths (comme celui du Dajjal), et la sagesse de ses érudits qui ont codifié la règle de l’estimation (taqdir), fournit des solutions claires et pratiques pour les musulmans du monde entier, quelles que soient les particularités géographiques de leur lieu de résidence …. Ces directives témoignent de l’universalité et de la pérennité de l’islam en tant que religion divine, adaptée à toutes les époques et à tous les lieux. En s’appuyant sur ces preuves issues des textes islamiques et de la jurisprudence, il est clair que l’islam offre des arguments solides et cohérents pour répondre aux défis posés par les régions aux cycles solaires exceptionnels, réfutant ainsi les allégations de ses détracteurs.