Réfutation du menteur » Sagesse d’islam » concernant le Hadith de Sawda qu’Allah Ta3ala l’Agrée
Pire, il prétend de manière grossière et mensongère que le Compagnon Omar – qu’Allah l’agrée – observait les femmes en train de faire leurs besoins, une affirmation honteuse et totalement contraire aux Sources Musulmanes Authentiques.

Concernant l’auteur « Sagesse d’Islam« , un personnage qui s’est fait connaître pour ses manipulations (voir cet article), nous allons revenir sur l’une de ses pratiques. Derrière ce pseudonyme trompeur se cache en réalité un ex-musulman radicalisé dans l’islamophobie. Il a pris l’habitude de déformer le Hadith concernant Sawda – qu’Allah Ta’ala l’agrée – en le traduisant de manière grossière et impudique, dans le but d’insinuer des mensonges et de propager des insinuations fallacieuses, parmi d’autres agissements critiquables ce que nous allons détailler avec la Permission d’Allah Le Sublime.
Le Hadith en question selon la traduction rapprochée :Aïcha (رضي الله عنها) rapporte : “Sawda (رضي الله عنها) sortit après que le Voile fut prescrit, pour un besoin. C’était une femme corpulente, qu’on reconnaissait facilement. Omar Ibn el Khattab qu’Allah l’Agrée la vit et dit : Ô Sawda ! Par Allah, tu ne nous es pas cachée ! Regarde donc comment tu sors ! Elle rentra précipitamment. Le Messager d’Allah ﷺ était chez moi, en train de dîner, tenant un os dans sa main. Elle entra et dit : Ô Messager d’Allah, je suis sortie pour un besoin, et Omar Ibn el Khattab qu’Allah l’Agrée m’a dit ceci et cela. Alors une révélation descendit sur lui, puis lorsqu’elle fut levée, il dit (sans avoir posé son os) : “Il vous est permis de sortir pour vos besoins.””– – – – –
📚 صحيح البخاري – حديث رقم 5237
عن عائشة رضي الله عنها قالت:
خرجت سودة بعدما فُرِض الحجاب لحاجتها، وكانت امرأة جسيمة لا تخفى على من يعرفها، فرآها عمر بن الخطاب فقال: يا سودة، أما والله ما تخفين علينا، فانظري كيف تخرجين! قالت: فانكفأت راجعة، ورسول الله ﷺ في بيتي، وإنه ليتعشى وفي يده عَرق، فدخلت فقالت: يا رسول الله، إني خرجت لبعض حاجتي، فقال لي عمر كذا وكذا. قالت: فأُوحي إليه، ثم رفع عنه، وإن العرق في يده ما وضعه، فقال: إنه قد أُذن لكن أن تخرجن لحاجتكن
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La manipulation : L’auteur de « Sagesse d’Islam« , dans sa traduction du Hadith, emploie volontairement des termes vulgaires comme « faire caca » – et parfois pire encore – dans le but de le rabaisser, alors que la traduction correcte depuis l’arabe est « faire ses besoins« . Pire, il prétend de manière grossière et mensongère que le Compagnon Omar – qu’Allah l’agrée – observait les femmes en train de faire leurs besoins, une affirmation honteuse et totalement contraire aux Sources Musulmanes Authentiques. Ces méthodes crasses sont malheureusement bien connues de l’apostat-sphère, radicalisée dans l’islamophobie.
1. Sawda était couverte (Voilée) et ce, même à l’extérieur…
Les femmes du Prophète ﷺ, à fortiori les Mères des Croyants, étaient très attentives à leur pudeur et leur tenue. Sawda qu’Allah l’Agrée n’était pas dénudée, mais simplement reconnue par sa taille ou sa silhouette. Le fait que le Compagnon Omar qu’Allah l’Agrée ait aperçus Sawda qu’Allah l’Agrée se diriger vers tel endroit ou en revenir ne signifie en rien ce que sous-entend » sagesse d’islam « .
📚 Ibn Ḥajar al-ʿAsqalānī (dans Fatḥ al-Bārī, l’explication de l’Authentique de el-Boukhari) :
« Il ne l’a pas vue sans voile, mais l’a reconnue par sa corpulence (ʿiẓām) ; “ Il ne l’a pas vue découverte, mais l’a reconnue malgré son Voile. Il voulait que les épouses du Prophète ﷺ soient encore plus protégées du regard des hommes. ”
➡️ En effet, Sawda (رضي الله عنها) était une femme de grande taille, facilement reconnaissable même si elle portait un Voile ample.
À cette époque, les maisons n’avaient pas de toilettes intégrées. Les femmes sortaient la nuit pour cela, dans un endroit un peu à l’écart (appelé al-Manāṣiʿ).
Le Hadith ne décrit rien d’indécent ou d’exposé : Sawda qu’Allah l’Agrée a simplement été reconnue en allant ou revenant de cet endroit n’en déplaise aux menteurs haineux.
À aucun moment dans les différentes versions du Hadith de Sawda (رضي الله عنها), il n’est mentionné, ni même suggéré, qu’elle aurait été découverte ou partiellement nue.
Au contraire, tous les savants du Hadith, du tafsīr et du fiqh sont unanimes sur le fait que :
Sawda (رضي الله عنها) était voilée et pudique
📌 Preuve dans le texte même du hadith :
« وكانت امرأة جسيمة لا تخفى على من يعرفها »
“C’était une femme corpulente, qui n’était pas cachée à ceux qui la connaissaient.”
👉 Ce passage ne parle que de sa silhouette ou de sa stature. Elle était voilée, mais ‘Umar (رضي الله عنه) l’a reconnue de loin, simplement par sa corpulence ou sa démarche, comme le précisent les commentaires des savants.
🧠 Que disent les savants ?
🔹 Ibn Ḥajar al-ʿAsqalānī (Fatḥ al-Bārī) :
“Il ne l’a pas reconnue par son visage, mais par sa taille imposante.”
🔹 An-Nawawī (Sharḥ Muslim) :
“Il s’agit d’une reconnaissance par la silhouette. Sawda était vêtue, et rien n’indique une quelconque découverte.”
🔹 Al-Qurṭubī (dans son Tafsīr) :
“Les femmes sortaient avec un voile ample, mais pouvaient encore être reconnues. Le propos d’Umar n’est pas une critique de son dévoilement, mais une marque de jalousie protectrice.”
2. ‘Umar qu’Allah l’Agrée n’a donc rien dit d’insultant ni d’indécent contrairement à la malhonnêteté de certains ex musulmans…
Il a simplement dit : « Par Allah, tu n’es pas cachée à nos yeux, ô Sawda. »
Il voulait par là suggérer que les épouses du Prophète ﷺ devaient être mieux protégées des regards, et il espérait qu’un Voile plus strict serait instauré pour elles. Sa réflexion partait en effet d’une bonne intention.
Al-Qurtubî (dans son Tafsîr – explication du Coran) commente : “Le propos d’Umar n’était pas un reproche mal placé, mais une motivation vers une règle plus protectrice.”
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La manipulation : L’auteur de « Sagesse d’Islam » a pour habitude de dire que c’est Omar qu’Allah l’Agrée qui a rendu obligatoire le Hijab, le Voile pour les Musulmanes ce qui est totalement faux.
3. Non, ce n’est pas ‘Umar qui a imposé le voile — c’est Allah سبحانه وتعالى du Haut des sept Cieux…
Le Voile est ordonné dans le Coran :
Sourate al-Aḥzāb (33:59) : “ Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles (jalābīb). Cela est plus propre, afin qu’elles soient reconnues et ne soient pas offensées. ”
Sourate an-Nūr (24:31) : “ Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît… ”
Ces versets ont une forme impérative claire, venant d’Allah, non pas d’un avis personnel de ‘Umar ou d’un autre compagnon. Et dans le Hadith il est dit » Sawda (رضي الله عنها) sortit après que le Voile fut prescrit « .
Le Voile est donc une prescription divine, confirmée par consensus (ijmā‘)…
Les savants sont unanimes sur le fait que :
- Le Voile est une obligation pour la femme musulmane pubère (ḥijāb),
- C’est Allah qui l’a imposé dans le Coran,
- Ce n’est pas une invention des compagnons, ni de ‘Umar, ni d’aucun homme.
An-Nawawī, Ibn Kathīr, Al-Qurṭubī, Ibn ʿAbd al-Barr, Ibn Ḥazm, Ibn Taymiyya, etc. : « Tous confirment que le Voile est un ordre révélé, et non une tradition sociale ou politique. »
4. Que s’est-il réellement passé avec ‘Umar et Sawda qu’Allah les Agrée tous deux ?
Les savants expliquent ceci :
- ‘Umar qu’Allah Ta3ala l’Agrée avait l’habitude de proposer certaines idées ou de souhaiter certaines règles, avant même qu’elles ne soient révélées car il avait une saine nature préservée.
- Il était souvent en accord avec la Volonté Divine, et plusieurs Versets furent révélés en appui de ses avis, ce qui est un honneur pour lui, non une preuve qu’il aurait inventé la Loi.
📚 Ibn Ḥajar al-‘Asqalānī rapporte dans Fatḥ al-Bārī :
“Il y a environ 20 occasions où le Coran a approuvé l’opinion de ‘Umar.”
Par exemple :
- L’interdiction de boire de l’alcool.
- La prise du maqām d’Ibrāhīm comme lieu de prière.
- La prescription du voile pour les épouses du Prophète ﷺ.
Mais à chaque fois, ce n’est pas lui qui impose, c’est Allah qui décide, et le Prophète ﷺ qui transmet.
Il s’agit du fait que le Coran était révélé par fragments au Prophète, que la paix et les bénédictions d’Allah soient sur Lui, et que beaucoup de Versets avaient une raison spécifique de leur révélation, comme une question ou un événement qui se produisait. Parmi ces cas, il y avait celui où Umar, qu’Allah soit satisfait de lui, exprimait son opinion sur certaines questions importantes qui se présentaient. Alors, le Coran descendait pour clarifier ce qui était juste à ce sujet, et il arrivait que l’opinion d’Umar, qu’Allah soit satisfait de lui, soit la correcte. C’est pourquoi les savants incluent ces concordances dans les causes de la révélation.Il est d’ailleurs rapporté d’après Ibn Umar, que le Messager d’Allah, que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui, a dit : « En vérité, Allah a placé la vérité sur la langue d’Umar et dans son cœur. » C’était donc un homme, Omar qu’Allah l’Agrée, un homme qui interrogeait souvent, véridique et aussi en harmonie avec la Révélation.Cheikh al-Islam Ibn Taymiyyah, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit :« Quant au degré des premiers prédécesseurs, comme Abou Bakr et Umar, personne ne peut l’atteindre. Il est établi dans les deux Sahih (Bukhari et Muslim) que le Prophète, que la paix et les bénédictions d’Allah soient sur lui, a dit : « Il y avait parmi les nations avant vous des inspirés (muhaddathûn), et s’il devait y en avoir un dans ma communauté, ce serait Umar. »Dans un autre Hadith : « Dieu a placé la vérité sur la langue d’Umar et dans son cœur. » Ali a dit : « Nous disions entre nous que la sérénité (sakina) parlait par la langue d’Umar. » Et dans Tirmidhi et d’autres sources : « Si je n’avais pas été envoyé parmi vous, Umar l’aurait été. Et s’il devait y avoir un prophète attendu après moi, ce serait Umar. »Cependant, le Siddiq (Abou Bakr) est plus parfait que lui. En effet, le Siddiq a atteint la perfection dans sa confirmation de la vérité du Prophète ; il ne recevait rien d’autre que du Prophète, et le Prophète est infaillible. Quant à l’inspiré, comme Umar, il recevait parfois de son cœur ce qui lui était inspiré et en parlait, mais son cœur n’était pas infaillible. Ainsi, il devait confronter ce qui lui était inspiré à ce que le Messager avait apporté : s’il était en accord avec cela, il l’acceptait ; s’il s’y opposait, il le rejetait.C’est pourquoi Umar est revenu sur certaines de ses positions. Les Compagnons débattaient avec lui et lui présentaient des arguments.Lorsqu’on lui exposait une preuve tirée du Coran et de la Sunna, il s’y conformait et abandonnait son propre avis. » Fin de citation tirée de « Ar-Radd ‘ala al-Mantiqiyyin« En somme, Umar, qu’Allah soit satisfait de lui, n’intervenait pas dans la Révélation ; au contraire, il était, qu’Allah soit satisfait de lui, extrêmement attaché à suivre la révélation.
La manipulation : L’auteur de « Sagesse d’Islam« , concernant ce Hadith et bien, n’arrive pas à voir très loin puisqu’il dit crassement, machiavéliquement et mensongèrement : » Pourquoi Allah s’est » déplacé » pour autoriser aux femmes d’aller faire » caca » ? » Nous sommes ici en présence d’une personnes excessivement malhonnête et nous allons, encore une fois, le démontrer distinctement.
5. Que dit le Hadith : “ Il vous est permis de sortir pour vos besoins – إنه قد أُذن لكن أن تخرجن لحاجتكن ”
L’auteur » Sagesse d’Islam « a l’habitude de demander à son auditoire : « Me fais-tu confiance ? », comme pour garantir qu’il ne dit que la vérité. Cependant, le simple fait d’avoir intitulé son livre » Incroyable Islam « et d’avoir choisi le pseudonyme « Cheikh Ali » dans une apparente moquerie de l’islam suffit à remettre en question sa crédibilité. Mais ne nous arrêtons pas là. Dans ce Hadith (concernant Sawda qu’Allah l’Agrée), le terme arabe « hâdja » est employé, souvent traduit par « besoin ». Or, ce mot porte une signification bien plus profonde et ne se réduit en aucun cas à une simple allusion triviale comme « aller faire ses besoins » aux toilettes. Il reflète une dimension plus riche, méritant une réflexion au-delà de l’interprétation superficielle.
Définition linguistique : « حاجة » vient de la racine ح-ا-ج, qui désigne :
- Ce dont une personne a besoin ou qu’elle désire,
- Une affaire, une nécessité, un objectif à accomplir.
Il peut donc désigner :
- Un besoin physiologique (comme aller aux toilettes),
- Mais aussi toute démarche utile : faire des courses, aller voir un proche, visiter un malade, etc.
Dans le hadith de Sawda qu’Allah l’Agrée :
« قد أُذِنَ لَكُنَّ أن تَخْرُجْنَ لِحَاجَتِكُنَّ »
“Il vous est permis de sortir pour vos besoins / affaires.”
Ici, le Prophète ﷺ emploie un terme général, sans le restreindre au besoin physiologique.
Note : Les savants expliquent :
- Le Hadith a été prononcé dans un contexte précis (la sortie nocturne pour faire ses besoins),
- Mais l’usage du mot « ḥāja » au pluriel et de manière indéfinie englobe d’autres types de besoins ou d’affaires.
Explication des savants :
🔹 Ibn Hajar al-‘Asqalānī – Fatḥ al-Bārī : « Le mot حاجة ici, bien que mentionné dans le contexte du besoin corporel, s’applique aussi aux affaires licites dont la femme a besoin : visites, achats, etc.«
🔹 An-Nawawī – Sharḥ Ṣaḥīḥ Muslim : “ Ce Hadith est la base du permis de sortie pour la femme dans la mesure où elle en a besoin, pour quelque affaire licite que ce soit, à condition de respecter la décence et la sécurité. ”
Allah Le Sublime, et contrairement aux mensonges de » Cheikh Ali » ne s’est pas déplacé mais a révélé au Prophète paix sur Lui et de facto aux femmes qu’elles étaient autorisées à sortir pour leur divers besoins liés à la vie de tous les jours.
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Réfutation aux interprétations malveillantes : En résumé :
- Sawda (رضي الله عنها) était voilée, comme le confirme l’introduction du Hadith : » خرجت سودة بعدما فُرِض الحجاب… » – « Sawda sortit après la prescription du hijab «
- Elle a été reconnue de loin, sans aucun regard déplacé, aucune nudité, aucune ambiguïté.
- Le Prophète ﷺ a tranché : » قد أُذِنَ لَكُنَّ أن تَخْرُجْنَ لِحَاجَتِكُنَّ » « Il vous est permis de sortir pour vos besoins. »