Dialogue Éclairant : Un Musulman Réfute les Idées d’une Non-Musulmane sur l’Islam qui selon elle  » place la femme au même niveau que les chiens !

Introduction : Une conversation animée s’est déroulée sur la chaîne YouTube « قناة زين خير الله الثانية » entre musulman sunnite et une femme se décrivant initialement comme ne sachant pas quelle est sa croyance.

L’échange, conduit en arabe, a porté sur plusieurs aspects de l’islam, notamment la place de la femme dans la religion.

Le Hadith de la Femme, de l’Âne et du Chien :

Non-Musulmane : Pourriez vous m’expliquer un Hadith du Prophète qui dit que la femme interrompt la prière, tout comme l’âne et le chien ?

Note : La non-Musulmane, ici, fait allusion au Hadith suivant : le Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « La prière est interrompue par le passage (devant le fidèle en prière) d’une femme, d’un âne et d’un chien. Pour éviter (l’interruption de la prière) il faut se servir d’un objet tel la partie arrière d’un scelle. » (Rapporté par Mouslim,511). 1

Musulman : Très bien. Quel est votre problème ou votre objection concernant ce Hadith ? Qu’avez-vous compris ?

Non-Musulmane : Ce que je comprends, c’est que la femme est placée au même niveau que le chien.

Musulman : Je vois ce que vous voulez dire mais… Mais permettez moi de vous donner un exemple pour plus de compréhension. Dans certains pays ou sur certaines routes, on place des panneaux indiquant, par exemple, une image de camion, d’animal (un homme avec un troupeau de moutons par exemple) et d’enfant, pour signifier que ces trois catégories n’ont pas le droit de passer par cette route. Est-ce exact ?

Non-Musulmane : Oui, c’est possible, mais quel est le rapport ?

Musulman : Le rapport est que le fait de les mentionner ensemble sur un panneau ne signifie pas que l’enfant est comme le camion ou l’animal. C’est l’indication d’une interdiction pour ces trois entités de passer par cet endroit, car cela pourrait être dangereux et jamais une comparaison. De même, le Hadith ne dit pas, ne dit jamais que la femme est comme le chien ou l’âne. Jamais. Il parle de trois choses qui interrompent la prière ce qui sera précisé. D’ailleurs, dans un autre Hadith authentique, il est mentionné que si un homme passe devant quelqu’un qui prie, il faut le repousser car c’est un acte diabolique. Donc, l’interdiction de passer devant un homme en prière concerne aussi les hommes. 2

Non-Musulmane: Mais pourquoi le passage d’une femme interrompt il la prière?

Musulman : Le Prophète (que les Bénédictions et le Salut d’Allah soient sur Lui) a dit que le chien noir est un diable. Quant à la femme, c’est parce que, dans le regard de l’homme, elle est (souvent) une source de désir (شهوة). Il serait malhonnête de le nier. Il est demandé à l’homme d’être humble et concentré dans sa prière et de ne pas penser à autre chose. Si une femme passe devant lui pendant qu’il prie, son attention risque possiblement d’être détournée, déconcentrée ce qui pourrait diminuer, ou pire invalider sa prière. Donc, le Hadith n’établit pas une similitude entre la femme et le chien ou l’âne, mais explique les raisons spécifiques pour lesquelles ces trois éléments peuvent diminuer, interrompre la prière.

L’Égalité et les Différences entre l’Homme et la Femme en Islam :

Non-Musulmane : Le problème est qu’il les met [la femme, l’âne, le chien] au même endroit (selon elle ce qui n’est pas le cas ce que nous détaillerons encore plus, ci-dessous, incha Allahou Ta3ala).

Musulman : Mais est-ce que le fait de les mettre dans les causes de déconcentration signifie qu’ils se ressemblent ? Je vous ai donné l’exemple des panneaux de signalisation précédemment ?!! N’avez-vous jamais vu cela sur les routes, où l’on interdit le passage aux enfants, aux camions et aux animaux sur le même panneau ? Cela ne signifie pas qu’un enfant est comme un camion. De plus, le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit : « Les femmes sont les semblables des hommes(النساء شقائق الرجال)« . Savez-vous ce que signifie  » شقائق  » ? Cela signifie qu’en principe, dans les fondements, l’homme et la femme sont égaux, semblables et doivent être traités avec justice. Il existe bien sûr des différences biologiques et des règles spécifiques qui en découlent mais conformément à ce Hadith hommes et femmes sont de même nature.

La Question du Témoignage (الشهادة) :

Non-Musulmane : Mais qu’en est-il du témoignage de la femme ? On dit que le témoignage de deux femmes équivaut à celui d’un homme.

Musulman : Le témoignage a différentes formes qui prennent en considération l’expérience3

Par exemple, dans l’islam, le témoignage d’un homme n’est pas accepté dans les affaires d’allaitement (الرضاعة), seul celui d’une femme l’est. Car l’homme n’est généralement pas témoin de ces événements. Quant aux affaires de meurtre (selon certains avis) et de dettes, le témoignage de l’homme est souvent plus pertinent car il est généralement plus impliqué et informé dans ces domaines (surtout à l’époque de la Révélation) ce qui est important pour la force du témoignage. Concernant la dette (المداينة), mentionnée dans la plus longue sourate du Coran (Al-Baqara), l’origine est le témoignage de deux hommes ou d’un homme et deux femmes. Cependant, en l’absence de deux hommes, le témoignage d’un seul homme est accepté. Il est important de noter qu’historiquement, les hommes ont été plus impliqués dans les affaires financières et le commerce que les femmes à l’époque de la Révélation. 

Pour plus de détails, car il y a des précisions importantes à apporter, car une femme d’expérience, spécialisée dans un domaine et bien son témoignage sera plus pertinent que celui d’un homme en dehors de son expérience, de son domaine, évidemment, lire la note : 4

Le Doute Concernant le Mariage des Jeunes Filles :

Non-Musulmane : Le problème qui m’a fait douter est le verset concernant le mariage des jeunes filles dans l’islam.

Musulman : Attendez une seconde. J’ai expliqué ce verset il y a à peine deux jours à une femme athée qui a fini par fuir le débat. Vous ne maîtrisez pas la langue arabe, et le verset en question est intrinsèquement lié à la langue arabe, notamment la signification du  » و  » (wa, et) de coordination.–Laisse-moi vous interroger sur le verset que vous évoquez. Vous parlez de quel verset précisément ? Vous pensez au verset suivant qui dit : « واللائي ياسن من المحيض من نسائكم إن ارتبتم فعدتهن ثلاثة أشهر واللائي لم يحضن » (Et quant à celles de vos femmes qui n’espèrent plus avoir de règles, si vous avez des doutes [à leur sujet], leur délai d’attente est de trois mois; de même pour celles qui n’ont pas encore leurs règles.) [Sourate At-Talaq, 65:4].–Où est le mot « petites filles » ou « enfants » ici ? « واللائي لم يحضن » (et celles qui n’ont pas encore leurs règles) est coordonné avec « نسائكم » (vos femmes).

Cela signifie que le verset parle de femmes adultes (نسائكم) qui ont un problème de santé et n’ont pas leurs règles. La menstruation est une étape de la puberté. Une femme peut atteindre l’âge de 18 ou 19 ans sans avoir ses règles. La menstruation n’est pas le seul signe de puberté. Il n’est jamais question de petites filles dans ce Verset mais de femmes.

Non-Musulmane : L’âge de la puberté pour les filles, c’est de combien à combien?

Musulman : Et bien ça dépend des pays, régions, époques, etc…

Non-Musulmane : Donc une femme peut avoir ses règles à neuf ans et être pubère ?–Note : Ici la non-Musulmane fait allusion à l’épouse du prophète Aïsha qu’Allah l’agrée, et paix sur Lui car elle était très précoce, niveau puberté, comme beaucoup à son époque et dans cette région. 

Lire la note : 5 

Musulman : Exactement. Donc, le verset que vous évoquez ne parle pas du mariage de petites filles, mais de femmes adultes qui n’ont pas encore eu leurs règles pour des raisons spécifiques. Pour plus d’articles sur le mariage de Aïsha qu’Allah l’agrée n’hésitez pas à taper Aïsha dans la barre de recherche, incha Allahou Ta3ala.

Conclusion : À travers cet échange, le musulman a tenté de clarifier les malentendus de la non-Musulmane concernant certains aspects de l’islam, en s’appuyant sur des exemples concrets, d’autres Hadiths et une explication linguistique du verset coranique qu’elle a mal interprété. Cette discussion a mis en lumière l’importance du contexte et de la compréhension nuancée des textes religieux.


Notes :–1 : Comprendre les Ressemblances et une Objection Concernant la Femme dans un Hadith–Les textes mettent en lumière l’importance de comprendre avec précision la notion de ressemblance et de contextualiser les textes religieux, en particulier lorsqu’il s’agit d’objections soulevées à leur encontre.

La Notion de Ressemblance–Il est fondamental de reconnaître que toute chose dans l’univers partage des points communs avec d’autres, ne serait-ce que dans des aspects généraux. Cheikh al-islam Ibn Taymiyyah souligne que nier toute ressemblance entre deux existants reviendrait à nier leur existence même. Les ressemblances peuvent être louables ou naturelles et ne justifient pas nécessairement l’éloge ou le dénigrement.–En langue et en logique, établir une ressemblance repose sur un objet de comparaison, un objet auquel on compare, un lien entre les deux et un instrument de comparaison. Il est crucial de considérer le lien commun entre les éléments comparés et de ne pas se focaliser uniquement sur l’objet auquel on compare, en particulier lorsqu’il s’agit d’évaluer une intention de louange ou de dénigrement.

Analyse d’une Objection Concernant un Hadith

Les textes abordent une objection concernant le Hadith d’Abou Hourayrah (qu’Allah l’agrée) qui stipule que la prière est interrompue par le passage d’une femme, d’un âne et d’un chien. L’auteur souligne que le point de ressemblance visé dans ce Hadith n’est pas lié à de mauvaises qualités de l’âne et du chien, ni à un rabaissement de la femme à leur niveau. Jamais. Comprendre le Hadith de cette manière serait une interprétation erronée, comme l’a exprimé Aicha (qu’Allah l’Agrée) elle-même.

Le Véritable Sens de l’Interruption de la Prière

Le seul point de ressemblance dans ce contexte est le simple fait d’empêcher le fidèle en prière de se recueillir et donc d’interrompre sa communication avec Allah Le Sublime. Il est important de noter que l’interdiction de passer devant un fidèle en prière est générale et concerne toute personne ou animal, car cela affecte la validité de la prière en perturbant la concentration. Le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) a d’ailleurs sévèrement mis en garde contre cet acte. Et ce, en s’adressant aux deux sexes.

Des interprétations savantes indiquent que l’« interruption » de la prière mentionnée dans le Hadith ne signifie pas sa caducité et la nécessité de la reprendre, mais plutôt une diminution de sa perfection, de son recueillement et de sa concentration. Certains ulémas expliquent cette « interruption » par le fait que la femme peut être une tentation, l’âne braie et le chien aboie, autant d’éléments susceptibles de distraire le prieur. L’intervention de Satan pour altérer l’état de proximité avec Allah pendant la prière est également évoquée. Mais il n’est jamais question de comparer, de mettre au même niveau comme certains malhonnêtes peuvent le dire.

La Place de la Femme dans l’Islam

Il est injuste de se baser sur un texte isolé et potentiellement mal interprété pour remettre en cause l’ensemble des principes de l’islam, qui honorent la femme de manière significative. Selon un Hadith, que nous avons évoqué ci-dessus, rapporté par Aicha (qu’Allah l’Agrée), le Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Les femmes ne sont que les sœurs germaines (semblables, de même nature, etc.) des hommes« . Ce Hadith souligne l’égalité et la similarité entre hommes et femmes quant à leur nature et leur création. Les savants ont déduit de ce Hadith que toute obligation prescrite aux hommes l’est aussi aux femmes, et tout ce qui est permis aux hommes l’est aussi aux femmes, sauf indication textuelle contraire. Le Coran s’adresse d’ailleurs aux deux sexes à de nombreux endroits, soulignant leur égalité dans la récompense des bonnes actions et dans les qualités de croyants.

En conclusion, une compréhension nuancée de la langue arabe, du contexte des Hadiths et des principes généraux de l’islam est essentielle pour éviter des objections infondées et appréhender correctement les enseignements religieux concernant les ressemblances et la dignité de la femme. 

2 : Le Hadith concernant l’interdiction pour l’homme de passer devant quelqu’un qui prie démontre qu’il faut réunir toutes les Sources pour une lecture globale, totale qui de facto, est aux antipodes d’une lecture partielle et donc en contradiction avec les Sources comme celle de cette non-Musulmane.

3 : L’idée de prendre en compte l’expérience dans l’évaluation d’un témoignage repose sur des principes de crédibilité, de pertinence et de compétence. Voici une explication détaillée de son intérêt et de sa pertinence, illustrée par ton exemple du commerçant :

aLa crédibilité liée à la connaissance pratique

L’expérience directe dans un domaine donne à une personne une compréhension approfondie des réalités, des mécanismes et des subtilités qui y sont associées. Un commerçant, par exemple, qui témoigne sur les dynamiques du marché, les comportements des clients ou les défis logistiques, parle à partir d’une base concrète : il a vécu ces situations. Son témoignage est donc ancré dans une réalité observable et testable, ce qui le rend plus fiable qu’un individu sans expérience, dont les propos risquent d’être théoriques, spéculatifs ou déconnectés des faits.

  • Exemple concret : Si un commerçant dit « Les clients achètent moins en période de pluie« , il s’appuie probablement sur des années d’observation de ses ventes. Une personne sans expérience de commerce pourrait supposer le contraire (« La pluie pousse les gens à acheter en magasin« ) sans preuve tangible, rendant son témoignage moins sérieux.

bLa pertinence contextuelle–Un témoignage est d’autant plus pertinent qu’il émane de quelqu’un qui maîtrise le contexte spécifique du sujet. L’expérience permet de filtrer les informations inutiles et de se concentrer sur ce qui compte vraiment. Une personne sans expérience risque de manquer de discernement ou de donner des détails hors sujet, car elle n’a pas les repères nécessaires pour évaluer ce qui est significatif.

  • Exemple : Dans une discussion sur la gestion des stocks, un commerçant expérimenté pourrait témoigner de l’importance de prévoir les ruptures avant les fêtes, un point que quelqu’un sans expérience pourrait ignorer ou sous-estimer.

cLa capacité à détecter les anomalies–L’expérience affine le jugement et permet de repérer ce qui sort de l’ordinaire ou ce qui semble incohérent. Un témoin expérimenté est mieux placé pour identifier des erreurs, des exagérations ou des situations atypiques, là où un novice pourrait accepter une information sans la remettre en question.

  • Exemple : Si un commerçant entend dire qu’un produit se vend à perte dans une région, il peut, grâce à son expérience, juger si cela reflète une stratégie (liquidation) ou une anomalie (erreur de prix). Une personne sans expérience pourrait simplement répéter l’information sans analyse.

dUne autorité implicite–Dans les interactions humaines, on accorde souvent plus de poids au témoignage de quelqu’un qui « sait de quoi il parle« . Cette autorité n’est pas absolue, mais elle découle logiquement du fait que l’expérience réduit les risques d’erreur ou de naïveté. Le témoignage d’un commerçant sur son métier inspire ainsi plus de confiance que celui d’un néophyte, car il est perçu comme plus légitime.–

  • Exemple : Si un commerçant affirme qu’une taxe a ruiné son activité, son vécu donne du poids à ses mots, contrairement à une personne qui n’a jamais géré d’entreprise et qui pourrait se contenter de généralités.

Pourquoi c’est pertinent ?

  • Réduction de la subjectivité : L’expérience ancre le témoignage dans des faits vécus plutôt que dans des opinions abstraites.
  • Prise de décision éclairée : Dans des contextes pratiques (juridique, économique, social), privilégier les témoins expérimentés permet de baser les jugements sur des données plus solides.
  • Équilibre entre théorie et pratique : Si la théorie est utile, elle peut être vide sans confrontation au réel. L’expérience comble ce fossé.

Limites à considérer

Cela dit, l’expérience ne garantit pas la vérité absolue : un commerçant peut mentir, exagérer ou avoir une vision biaisée par son propre parcours. C’est pourquoi il faut croiser les témoignages et ne pas les prendre pour argent comptant, même s’ils viennent d’une source expérimentée conformément au Verset : « Ô vous qui avez cru ! Si un pervers vous apporte une nouvelle, voyez bien clair [de crainte] que par inadvertance vous ne portiez atteinte à des gens et que vous ne regrettiez par la suite ce que vous avez fait. » S49V6.

En résumé, l’expérience renforce la valeur d’un témoignage en lui donnant une assise concrète, une pertinence contextuelle et une autorité naturelle. Le commerçant l’emporte sur le non-commerçant dans une discussion sur le commerce, car il parle de ce qu’il connaît intimement, là où l’autre risque de rester dans le flou ou l’hypothèse.

4 : Témoignage : L’affirmation selon laquelle le témoignage d’une femme vaut la moitié de celui d’un homme provient d’une interprétation spécifique d’un verset coranique (2:282) concernant les transactions financières et les contrats.

Ce verset, le plus long du Coran, vise à garantir la clarté et la sécurité des transactions financières, un domaine où les hommes étaient traditionnellement plus impliqués à l’époque de la révélation. La mention de deux femmes vise à pallier un éventuel oubli.

Aujourd’hui, cependant, cette distinction n’a plus lieu d’être, car les femmes sont désormais pleinement impliquées dans ce type d’activités. L’objectif étant de s’assurer de l’expérience et donc de la qualité du témoignage, et non de discriminer selon le sexe.

Dans la majorité des autres domaines juridiques (affaires criminelles, divorce, etc.), le témoignage d’une femme est pleinement accepté et a la même valeur que celui d’un homme. Il existe même des cas où le témoignage d’une femme est privilégié, notamment dans les affaires concernant spécifiquement les femmes (accouchement, allaitement, etc.).

L’interprétation du verset 2:282 est complexe et ne saurait être généralisée pour conclure à une infériorité intrinsèque du témoignage féminin. Tout cela démontre que cette non-Musulmane, ci-dessus, est bien ignorante concernant l’Islam.

5 : Voici une étude notable sur le début de la puberté chez les adolescents en Afrique du Sud qui est intitulée « Is Puberty Starting Earlier in Urban South Africa ? « . Elle a été publiée en 2010 dans l’American Journal of Human Biology et est accessible via le National Center for Biotechnology Information (NCBI). Cette étude examine l’âge d’initiation de la puberté chez les adolescents urbains noirs et blancs d’Afrique du Sud, en se concentrant sur la cohorte Birth-to-Twenty (Bt20) à Soweto-Johannesburg. Elle rapporte que l’âge moyen du début de la puberté, évalué par le passage du stade 1 au stade 2 de Tanner pour le développement des seins/génitaux ou des poils pubiens, se situe entre 9,8 et 10,5 ans.

Voici le lien direct vers la version en libre accès sur PMC (PubMed Central) : (https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC2952030/)

Ainsi, et concernant l’exemple du Mariage de Aïcha qu’Allah l’Agrée, nous pouvons dire que : La génétique des peuples et des régions a varié à travers l’Histoire. Même si certains traits ne sont plus observables aujourd’hui, ou rares, cela ne signifie pas qu’ils n’étaient pas présents par le passé. Par exemple, on observe actuellement chez certaines personnes d’Afrique du Sud des caractéristiques semblables à celles rapportées à l’époque du Prophète, paix sur Lui, pour la Péninsule Arabique, notamment une évolution, une puberté exceptionnellement précoce chez les filles, dès l’âge de 9 ou 10 ans.



sOUTIENS PAROLE MUSULMANE
CTA Image

Notre médias a vocation à proposer régulièrement des articles mais aussi, avec l'Aide d'Allah Le Sublime, des livres... Doua.

Soutiens Parole Musulmane